Fermeture de classe en primaire : une gestion à la petite semaine.
Dans plusieurs villes du
département, des classes ferment parce que le nombre d’élèves « passe
en-dessous d’un certain seuil » selon la formule officielle.
« Qu’importe si les effectifs vont remonter, une classe pourra être
ré-ouverte l’année suivante ». Telle est la réponse des autorités,
préoccupée de gérer un budget de l’éducation nationale bien insuffisant.
Tant pis
si le yoyo du nombre de classes désorganise l’école, déroute les parents,
perturbe les enfants. Tant pis pour la stabilité de l’équipe enseignante,
pourtant essentielle à la qualité de l’école.
Le Val d’Oise est un département
qui connait pourtant une hausse démographique importante, continue. La bonne
gestion serait de créer des classes partout, en nombre, de construire des
écoles, de recruter des adultes, en nombre, afin d’absorber sans heurts ces
hausses d’effectifs. Et de n’en fermer nulle part !
Dans les lycées : 36 ou 37 par classe ?
La réforme du lycée a surtout été
une façon pour le gouvernement de supprimer des postes et des moyens dans les
lycées généraux et professionnels. Et en filière générale de « tasser les
classes à 35 ». Mais dans le Val d’Oise, nombreuses désormais sont les
classes à 36 voire 37 élèves ! Et encore, de nombreux élèves ne sont
toujours pas affectés dans un lycée, des élèves redoublant leur bac ou arrivant
dans le département. Une « commission d’ajustement » est d’ailleurs
prévue le 10 septembre pour affecter ces élèves. Mais où les mettre ?
La Région, en charge des bâtiments des lycées, a pris un retard considérable
dans la planification et la construction des lycées qui manquent dans le Val
d’Oise. Par contre, dans son dossier de presse de rentrée, elle annonce
financer beaucoup plus les lycées privés…
val
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