samedi 1 juin 2019

Total et autres compagnies pétrolières : tenter de bloquer les mesures de lutte contre le réchauffement climatique


Après eux le déluge… ou plutôt avec eux le déluge !


La presse répercute que les principales compagnies pétrolières, dont Total, dépensent jusqu’à 200 millions de dollars par an en lobbying pour bloquer les mesures de lutte contre le réchauffement climatique.
Cela va de campagnes pour semer le doute sur la véracité du réchauffement climatique à celles pour souligner que les mesures prises  contre le réchauffement détruiraient des emplois, ou encore à des campagnes pour verdir leur image. Et après on nous serinera que l’écologie est une question de petits gestes individuels de chacun… Quelle blague !
Pour sauver la planète, nous n’aurons pas d’autre issue que de retirer le pouvoir économique à ces trusts qui polluent sans limite pour accroitre leurs profits… et qui financent à prix d’or des campagnes mensongères.

Gilets jaunes, la macroniste Schiappa et le gros mensonge


Palme d’or… du gros mensonge



La secrétaire d’État Marlène Schiappa s’est répandue sur de nombreux médias répétant qu’elle avait été victime d’une attaque nocturne de gilets jaunes qui l’auraient menacée de mort en proférant « Schiappa on va te crever » et en frappant aux fenêtres, devant son domicile au Mans.
Or les vidéos de cette scène montrent que si un groupe est passé faire du tapage devant chez elle en proférant des insultes, il n’y a eu aucune menace. De plus le sous-préfet des lieux a précisé que la police était sur place et qu’il n’y avait eu ni intrusion ni dégradation chez elle.
La ministre veut faire sa tragédienne mais avec de si grosses ficelles, cela vire à la bouffonnerie.

Là, de vraies violences

Argenteuil, défense de Jean Vilar et de L’île, réflexions au jour le jour


Oui, pourquoi ?

Lorsqu’ils ont connaissance des avis défavorables prononcés par le commissaire-enquêteur sur le « projet Héloïse », un certain nombre d’habitants nous disent : « Mais pourquoi alors que les conclusions du commissaire-enquêteur sont évidentes et que chacun pouvait les connaître bien avant l’annonce du projet, pourquoi s’être obstiné à s’engager dans sa réalisation ? »
         Oui, pourquoi ?

Quels sont les plans secrets de la municipalité pour l’ensemble des berges

Dans son mensuel Ma ville, le maire d’Argenteuil écrit : « La reconquête des berges, si importante pour Argenteuil –commencée avec Argenteuil Littoral et le réaménagement du secteur de la porte St-Germain au Val-Notre-Dame- passera par une refonte avec de nouveaux développements qui y ramèneront de l’activité et de la vie. »
         Par une refonte avec de nouveaux développements ? il entend quoi par-là ?
         C’est top secret ?

L’Impressionnisme lié au fleuve




Pendant plusieurs semaines, une exposition sur la Seine et l’Impressionnisme va se tenir dans l’agora de l’hôtel de ville. Il s’agit de reproductions de bonne facture.
             Voilà une exposition à aller voir, avec ses enfants, ses voisins, ses amis…
      Elle donne une idée de ce courant pictural majeur que fut l’Impressionnisme marqué par la Seine, ses villages et ses berges. Fleuve et berges auxquels les défenseurs de ce qu’il reste de L’île Héloïse sont particulièrement sensibles.
         Une exposition en toute proximité, à Argenteuil, en tout cas, on en profite.

Fête de Lutte ouvrière à Presles dans le Val d’Oise les 8,9 et 10 juin prochains


Les cartes et bons

Vous pouvez vous procurer les cartes d’entrée à 15 euros pour les trois jours de la fête. Sur place, elles coûteront 20 euros. Les cartes et les bons d’achat – 4 euros pour une valeur de 5 euros – sont disponibles :

A Argenteuil, auprès des camarades ou au 0699499864, MDommarie@aol.com  (jusqu’au mercredi midi 5 juin)

L’entrée de la fête est gratuite pour les enfants de moins de 14 ans accompagnés.

Un car gratuit part d’Argenteuil le matin et revient le soir. Le nombre de places est limité. Il faut vite s’inscrire maintenant.
Il à l’avantage d’arriver juste à l’entrée de la fête et de repartir non loin de celle-ci
Au départ (pour les inscrits) : trois lieux : Joliot-mairie-Val Sud

La fête de Lutte ouvrière c’est aussi…

Le parcours d’arbre en arbre



Un parcours homologué, sous la surveillance de moniteurs diplômés : tyroliennes, ponts de singe, échelles, parcours de difficulté progressive.
Attention : le parcours est accessible sous conditions d’âge (13 ans minimum) et de taille (1,50 m minimum).

                                                                                 Tarif : 4 euros.

Cinéma

  • Amin,  de Philippe Faucon
  • Monsieur,  de Rohena Gera
  • Le grand bain,  de Gilles Lellouche
  • 3 billboards Les panneaux de la vengeance,  de Martin McDonagh
  • Une affaire de famille, de Hirokazu Kore-eda
  • Jusqu’à la garde,  de Xavier Legrand
  • La révolution silencieuse,  de Lars Kraume
  • Les conquérantes,  de Petra  Biondina Volpe
  • L’une chante l’autre pas, d’Agnès Varda

Nocturne en plein air

Pendant la nuit du dimanche au lundi, si le temps le permet, séance sur écran géant

vendredi 31 mai 2019

General Electric : capitalisme et État, un cas d’école


Interdiction des licenciements aujourd’hui, abolition de la propriété privée des grands moyens de production demain



Le groupe General Electric (GE) vient de confirmer, au lendemain de l’élection européenne, la suppression de 1000 emplois dont la plus grande partie à Belfort, sans compter les emplois induits.
En 2015 Macron alors ministre de Hollande avait présidé à la vente de l’usine Alstom à GE qui promettait de créer 1000 emplois. Résultat aucun des emplois promis n’a été créé mais au contraire GE en supprime 1000. C’est révoltant, mais pas surprenant. Autrefois, on disait, dans le mouvement ouvrier, que les bourgeois fermaient leurs usines aussi facilement qu’ils ferment leur tabatière. Aujourd’hui, il n‘y a plus de tabatière, mais ça n’a pas changé.
Pour que cela change vraiment, il faudra que les travailleurs imposent l’interdiction des licenciements ! 
 

Prendre sur les profits

 

General Electric vient d’annoncer aussi un triplement de ses bénéfices au premier trimestre. Riches à milliards, les actionnaires de GE auraient largement les moyens de maintenir l’emploi. Mais une façon de se protéger contre ces vautours du grand capital serait de leur imposer que les travailleurs puissent mettre leur nez dans leur comptabilité et dans leurs tractations, y compris les plus secrètes, les plus louches. Ce contrôle permettrait de prévoir tous leurs sales coup…, et de s’y opposer.

Commerce, Cora : « les bourgeois c’est comme les cochons… »


Ces gorets des Guérets



Le directeur du Cora de Saint-Jouan-des-Guérets en Ile et Villaine a décidé de licencier deux employés ayant refusé de travailler le dimanche. Selon lui, « il est important que chacun contribue à l’effort collectif » et de ce fait il a « dû prendre une décision sans doute dure, mais logique dans le cadre de l’esprit d’équipe ».
Ainsi « l’esprit d’équipe » consiste à licencier deux employés dont une travaille depuis 18 ans dans le magasin… sous prétexte qu’ils ne se plient pas au diktat du directeur.
Il aurait bien aimé licencier en silence comme essaient de le faire tous les patrons…C’est raté car 50 personnes ont manifesté dimanche 26 mai devant son magasin.
De quoi lui gâcher son week-end…

Argenteuil : délinquance, drogue, "radicalisation" : pour cela, changer la société


Il faudra bien d’autres choses, de toutes autres actions

 
"Est-ce ainsi que les hommes vivent..."

Un adjoint du ministre de l’Intérieur est venu inaugurer mercredi ce que ces gens-là appellent « un quartier de reconquête républicaine à Argenteuil ». Si cela n’avait pas été annoncé aux habitants, cela s’est vu, avec le déploiement policier et les mesures qui ont accompagné sa visite.
         Il s’agit de lutter contre le trafic de drogue et contre le phénomène de la « radicalisation » qui a concerné une très petite fraction de la jeunesse ces dernières années et qui l’a conduit dans l’impasse et l’horreur de l’Irak et de la Syrie. Des effectifs de police supplémentaires dédiés à ces tâches ont été annoncés et devraient être affectés à Argenteuil, bien connue pour fonctionner sur ce plan en sous-effectifs.
         Quant aux objectifs affichés, tant que la société sera ce qu’elle est, on ne peut guère s’attendre à ce qu’ils soient atteints.
         Loin de s’améliorer, la situation des quartiers populaires, malgré les ravalements de façade (quand ils ont lieu), n’a cessé de se dégrader, année après année. Emblématique est à cet égard le recul majeur des services publics.
         Quant à la jeunesse, l’espoir n’est ni dans le fondamentalisme religieux ni dans le nationalisme. Il est dans la conscience qu’une solution existe aux problèmes et à l’impasse du monde. Le mouvement communiste révolutionnaire et internationaliste porte cette perspective.

Argenteuil-palais Bourbon, une rencontre mardi


L’occasion de dire, plus que jamais, non à la loi Blanquer




Octobre 2013, moi je suis déjà en retraite, mais où est-elle déjà ?

Alors que la loi Blanquer est en passe d’être votée, après la bataille, deux dames-députées du cru organisent une réunion sur le sujet lundi prochain 3 juin à l’espace Nelson Mandela d’Argenteuil à 19 heures. La députée d’Argenteuil-Bezons s’est adjointe pour l’occasion une voisine, comme elle se présente elle-même, une ancienne enseignante du lycée Georges Braque.
         Nous ne pouvons manquer à cette occasion de rappeler le parcours de cette dame. Quelque peu syndicaliste, quelque peu adhérente à la FCPE, elle a saisi l’opportunité d’un siège réservé par Macron au cercle de l’ancien dirigeant du PCF (qui n’a pas peu contribué au recul de son parti avant de le quitter) pour devenir députée.
         Elle qui dans les réunions d’information syndicales que j’organisais ne manquait pas de dire tout le mal que nous pensions tous des mauvais coups que l’École publique n’a pas cessé de recevoir, en vote les nouveaux. Elle qui dénonçait le mépris dont nous étions l’objet s’en fait le relais aujourd’hui. Elle qui dénonçait lorsque les différents lycées d’Argenteuil étaient visés par des projets d’augmentation des effectifs maximum par classe (limités à 30 encore dans les années 2010) cautionne aujourd’hui une chute des moyens qui a pour conséquence des classes aujourd’hui sur la localité de 35 , 36, 37 élèves, et la suppression de nombre d’heures de cours en demi-groupe !
         Mardi, j’irai donc lui rappeler le bon vieux temps où elle protestait. Et je suis sûr que bien d’autres enseignants et parents d’élèves auront envie de saisir l’occasion de réaffirmer haut et fort leur opposition à la loi Blanquer et au sort qui est fait aujourd’hui par Macron à l’école publique. D MARIETTE