vendredi 31 mai 2019

General Electric : capitalisme et État, un cas d’école


Interdiction des licenciements aujourd’hui, abolition de la propriété privée des grands moyens de production demain



Le groupe General Electric (GE) vient de confirmer, au lendemain de l’élection européenne, la suppression de 1000 emplois dont la plus grande partie à Belfort, sans compter les emplois induits.
En 2015 Macron alors ministre de Hollande avait présidé à la vente de l’usine Alstom à GE qui promettait de créer 1000 emplois. Résultat aucun des emplois promis n’a été créé mais au contraire GE en supprime 1000. C’est révoltant, mais pas surprenant. Autrefois, on disait, dans le mouvement ouvrier, que les bourgeois fermaient leurs usines aussi facilement qu’ils ferment leur tabatière. Aujourd’hui, il n‘y a plus de tabatière, mais ça n’a pas changé.
Pour que cela change vraiment, il faudra que les travailleurs imposent l’interdiction des licenciements ! 
 

Prendre sur les profits

 

General Electric vient d’annoncer aussi un triplement de ses bénéfices au premier trimestre. Riches à milliards, les actionnaires de GE auraient largement les moyens de maintenir l’emploi. Mais une façon de se protéger contre ces vautours du grand capital serait de leur imposer que les travailleurs puissent mettre leur nez dans leur comptabilité et dans leurs tractations, y compris les plus secrètes, les plus louches. Ce contrôle permettrait de prévoir tous leurs sales coup…, et de s’y opposer.

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