Interdiction des licenciements aujourd’hui, abolition de la
propriété privée des grands moyens de production demain
Le groupe General Electric (GE)
vient de confirmer, au lendemain de l’élection européenne, la suppression de
1000 emplois dont la plus grande partie à Belfort, sans compter les emplois
induits.
En 2015
Macron alors ministre de Hollande avait présidé à la vente de l’usine Alstom à
GE qui promettait de créer 1000 emplois. Résultat aucun des emplois promis n’a
été créé mais au contraire GE en supprime 1000. C’est révoltant, mais pas
surprenant. Autrefois, on disait, dans le mouvement ouvrier, que les bourgeois
fermaient leurs usines aussi facilement qu’ils ferment leur tabatière. Aujourd’hui,
il n‘y a plus de tabatière, mais ça n’a pas changé.
Pour que
cela change vraiment, il faudra que les travailleurs imposent l’interdiction
des licenciements !
Prendre sur les profits
General Electric vient d’annoncer
aussi un triplement de ses bénéfices au premier trimestre. Riches à milliards,
les actionnaires de GE auraient largement les moyens de maintenir l’emploi.
Mais une façon de se protéger contre ces vautours du grand capital serait de
leur imposer que les travailleurs puissent mettre leur nez dans leur
comptabilité et dans leurs tractations, y compris les plus secrètes, les plus
louches. Ce contrôle permettrait de prévoir tous leurs sales coup…, et de s’y
opposer.
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