vendredi 31 mai 2019

Argenteuil-palais Bourbon, une rencontre mardi


L’occasion de dire, plus que jamais, non à la loi Blanquer




Octobre 2013, moi je suis déjà en retraite, mais où est-elle déjà ?

Alors que la loi Blanquer est en passe d’être votée, après la bataille, deux dames-députées du cru organisent une réunion sur le sujet lundi prochain 3 juin à l’espace Nelson Mandela d’Argenteuil à 19 heures. La députée d’Argenteuil-Bezons s’est adjointe pour l’occasion une voisine, comme elle se présente elle-même, une ancienne enseignante du lycée Georges Braque.
         Nous ne pouvons manquer à cette occasion de rappeler le parcours de cette dame. Quelque peu syndicaliste, quelque peu adhérente à la FCPE, elle a saisi l’opportunité d’un siège réservé par Macron au cercle de l’ancien dirigeant du PCF (qui n’a pas peu contribué au recul de son parti avant de le quitter) pour devenir députée.
         Elle qui dans les réunions d’information syndicales que j’organisais ne manquait pas de dire tout le mal que nous pensions tous des mauvais coups que l’École publique n’a pas cessé de recevoir, en vote les nouveaux. Elle qui dénonçait le mépris dont nous étions l’objet s’en fait le relais aujourd’hui. Elle qui dénonçait lorsque les différents lycées d’Argenteuil étaient visés par des projets d’augmentation des effectifs maximum par classe (limités à 30 encore dans les années 2010) cautionne aujourd’hui une chute des moyens qui a pour conséquence des classes aujourd’hui sur la localité de 35 , 36, 37 élèves, et la suppression de nombre d’heures de cours en demi-groupe !
         Mardi, j’irai donc lui rappeler le bon vieux temps où elle protestait. Et je suis sûr que bien d’autres enseignants et parents d’élèves auront envie de saisir l’occasion de réaffirmer haut et fort leur opposition à la loi Blanquer et au sort qui est fait aujourd’hui par Macron à l’école publique. D MARIETTE

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