L’occasion de dire, plus que jamais, non à la loi Blanquer
Octobre
2013, moi je suis déjà en retraite, mais où est-elle déjà ?
Alors que la loi Blanquer est en
passe d’être votée, après la bataille, deux dames-députées du cru organisent
une réunion sur le sujet lundi prochain 3 juin à l’espace Nelson Mandela
d’Argenteuil à 19 heures. La députée d’Argenteuil-Bezons s’est adjointe pour l’occasion une
voisine, comme elle se présente elle-même, une ancienne enseignante du lycée
Georges Braque.
Nous
ne pouvons manquer à cette occasion de rappeler le parcours de cette dame.
Quelque peu syndicaliste, quelque peu adhérente à la FCPE, elle a saisi
l’opportunité d’un siège réservé par Macron au cercle de l’ancien dirigeant du
PCF (qui n’a pas peu contribué au recul de son parti avant de le quitter) pour
devenir députée.
Elle
qui dans les réunions d’information syndicales que j’organisais ne manquait pas
de dire tout le mal que nous pensions tous des mauvais coups que l’École
publique n’a pas cessé de recevoir, en vote les nouveaux. Elle qui dénonçait le
mépris dont nous étions l’objet s’en fait le relais aujourd’hui. Elle qui
dénonçait lorsque les différents lycées d’Argenteuil étaient visés par des
projets d’augmentation des effectifs maximum par classe (limités à 30 encore
dans les années 2010) cautionne aujourd’hui une chute des moyens qui a pour
conséquence des classes aujourd’hui sur la localité de 35 , 36, 37 élèves,
et la suppression de nombre d’heures de cours en demi-groupe !
Mardi,
j’irai donc lui rappeler le bon vieux temps où elle protestait. Et je suis sûr
que bien d’autres enseignants et parents d’élèves auront envie de saisir
l’occasion de réaffirmer haut et fort leur opposition à la loi Blanquer et au
sort qui est fait aujourd’hui par Macron à l’école publique. D MARIETTE
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