jeudi 9 mai 2019

Élections européennes : meeting de Lutte ouvrière demain vendredi 10 mai à Paris


Avec Nathalie, Jean-Pierre… et Arlette

 
Lutte ouvrière présente une liste « Contre le grand capital, le camp des travailleurs ». Comme lors de toutes les élections, et celle-ci pas moins que toute autre, les élections ne peuvent changer la vie du monde du travail et toute la société elle-même. Seules, la mobilisation, la lutte, et l’action de ce monde du travail peuvent imposer les mesures nécessaires à leur survie et à celle de toute la société. Mais les élections permettent de l’exprimer. Elles permettent de se compter sur ces perspectives et sur ce programme.
         Nathalie ARTHAUD et Jean-Pierre MERCIER conduisent cette liste. Depuis des mois et des mois, ils sont allés débattre avec les travailleurs, les jeunes, les retraités, aux quatre coins du pays. Ils ont pu ressentir la colère qui monte, et comment la mobilisation des Gilets jaunes avait commencé à faire bouger les lignes.
         Demain soir, ils seront salle de la Mutualité à Paris lors du grand meeting de la campagne qu’ils ont animée avec résolution lors de ces débats et lors des émissions auxquelles ils ont participé.
         Demain soir, allons les écouter, allons les soutenir. Ils prendront la parole aux côtés de notre camarade Arlette LAGUILLER toujours si présente.

 




Un départ collectif est prévu d’Argenteuil. RDV devant le café « des 2 gares », à 19 heures ce vendredi 10 mai, sortie Orgemont de la gare d’Argenteuil.

Nathalie ARTHAUD sur RFI hier matin

Fonction publique : les raisons de la colère. Un article de notre hebdomadaire 2649 à paraître


Fonction publique : les raisons de la colère

08 Mai 2019

Les neuf principaux syndicats de la fonction publique appelaient les salariés de ce secteur à faire grève et à manifester le jeudi 9 mai contre le projet de réforme du gouvernement. Et il y a toutes les raisons de vouloir se battre contre cette nouvelle attaque qui vise les travailleurs de ce secteur.
Comme à son habitude, le gouvernement a sorti son attirail démagogique pour justifier une mesure antiouvrière. Le secrétaire d’État auprès du ministre de l’action et des comptes publics, Olivier Dussopt, a expliqué qu’il s’agissait de répondre aux attentes des citoyens en modernisant le recrutement et la rémunération des fonctionnaires pour rendre la fonction publique « plus attractive et plus réactive ».
Dans la langue de ces gens-là, moderniser veut dire supprimer 120 000 postes et permettre d’imposer la mobilité aux agents. Rendre « plus réactive » se traduit par augmenter le nombre de contractuels et la précarité avec le recours à un nouveau type de contrat : le « contrat de projet », un CDD de un à six ans. Enfin rendre « plus attractive » signifie introduire encore plus de salaire au mérite pour surtout continuer à geler les salaires de tous les fonctionnaires.
Cette réforme vise en fait à supprimer des emplois et aggraver les conditions de travail des salariés du secteur.
Les enseignants qui se battent contre les suppressions de postes et la loi Blanquer seront nombreux dans la rue car ils n’acceptent pas cette nouvelle régression qui s’accompagne d’une volonté de mise au pas, avec le projet de pouvoir les sanctionner en cas de critique de l’institution.
Les travailleurs des Urgences des hôpitaux expriment aussi leur colère contre des conditions de travail insupportables et un manque d’effectifs qui rend chaque journée de travail périlleuse. Ils sont en grève dans plusieurs hôpitaux à l’échelle du pays.
En plus de faire payer aux classes populaires, par ces économies, les cadeaux faits en permanence aux capitalistes, le gouvernement, en s’attaquant au secteur public, aide l’ensemble du patronat à aggraver encore l’exploitation de tous les travailleurs du privé.
Seule la mobilisation de l’ensemble du monde du travail rendra possible de faire reculer gouvernement et patronat.

                                                       Marion AJAR (Lutte ouvrière n°2649)euil, une assemblée des grévistes de l’Éducation a lieu aujourd’hui à 10 heures à l’espace Nelson Mandéla
A Argenteuil, une assemblée des grévistes de l’Éducation a lieu aujourd’hui à 10 heures à
A Argenteuil, une assemblée des grévistes de l’Éducation a lieu aujourd’hui à 10 heures à l’espace Nelson Mandela
 
 
 
 

Gaza : encore et toujours sous les bombes !


Un état de guerre permanent dont les dirigeants israéliens sont responsables

 


Pendant trois jours, l’armée israélienne a bombardé la bande de Gaza, suite à un accrochage entre un militant islamiste et des soldats israélien à la frontière avec Israël. Le bilan est de 23 morts côté palestinien, dont deux bébés, et de quatre morts côté israélien, tués par des roquettes provenant de Gaza.
Les dirigeants israéliens ont transformé la bande de Gaza en une véritable prison à ciel ouvert, asphyxiée par le blocus économique et soumise régulièrement à des bombardements. Ce sont ces dirigeants qui sont responsables de cet état de guerre permanent qui ensanglante la région.

Collèges en Val d’Oise : à Argenteuil comme dans d’autres villes, un retard de mises en chantier


Des décisions de construction bien tardives

 

Nous avons évoqué hier la perspective de la construction d’un dixième collège à Argenteuil dans les années qui viennent, alors qu’il en faudrait au moins deux, d’autant plus que l’augmentation de la population de la Ville avance à grands pas, résultats des multiples programmes de construction privée en cours de réalisation.
         Interrogée à l’occasion de cette annonce par Le Parisien-95, la vice-présidente en charge de l’éducation au sein du conseil départemental du Val d’Oise a déclaré quelque peu ingénument : « À Argenteuil, le taux de remplissage est en moyenne de 95 % dans les neuf collèges de la ville, souligne Virginie Tinland. Dans certains, il est à 100 %. Il était indispensable de construire un collège ».
         « Dans certains, il est à 100 % » ! Effectivement, cela crée une situation intenable. Mais alors, des centaines d’élèves supplémentaires vont devoir y être tout de même scolarisés d’ici la construction de ce seul dixième collège, car les programmes immobiliers que nous évoquons n’ont pas attendu ou n’attendront pas les rentrées scolaires 2022 ou 2024 (puisque les deux dates de mises en service sont avancées) pour être achevés.
         Quelle est la solution prévue par le conseil départemental pour faire face à cette situation intenable, pour les élèves et les enseignans ?

mercredi 8 mai 2019

Éducation nationale : des revendications multiples : salariales certes, mais pour l’amélioration des conditions de travail, et le refus de la loi Blanquer


Une journée importante de grève et de manifestation demain

 
                                                        Photo Le Dauphiné libéré

A la veille de la grande journée de grève de la fonction publique de demain, Blanquer aurait fait des promesses d’augmentation de salaires à une délégation des « Stylos rouges », un mouvement informel qui s’est développé parallèlement à celui des Gilets jaunes sur les réseaux dits « sociaux ». Si cela se faisait, cette augmentation serait à mettre au crédit de la forte mobilisation qui secoue le monde de l’Éducation depuis des mois à l’échelle du pays, à laquelle de nombreux enseignants et militants syndicaux ont contribué.
         Ils attendent que ces promesses se concrétisent. Mais leurs revendications vont bien au-delà d’une augmentation salariale totalement légitime. Elles portent sur leurs conditions de travail et celles de leurs élèves. C’est pour cela que les actions unissent enseignants et parents. Sur les promesses de Macron cette fois sur les effectifs, un article extrait du dernier numéro de notre hebdomadaire Lutte ouvrière. 

Écoles : encore des promesses sans moyens 

acron s’est engagé à dédoubler toutes les grandes sections des écoles en zone prioritaire et à plafonner l’effectif des classes de la grande section au CE1 à 24 élèves, partout, à partir de 2020.
Dans les jours qui ont suivi la conférence de Macron, Blanquer, le ministre de l’Éducation, a seulement évoqué la création de 2 000 postes par an. Or, selon un calcul du journal Les Échos, il faudrait environ 10 000 postes pour parvenir à l’objectif fixé par Macron. Autant dire qu’il y a loin de la promesse à la réalité.
Macron s’est aussi engagé à ne plus fermer d’écoles sans le consentement du maire. Blanquer a rajouté, lui, qu’il y aurait toujours des fermetures de classes, qui selon lui sont inévitables.
Tant mieux si certaines classes peuvent fonctionner avec 12 ou 24 enfants au maximum car, depuis le dédoublement des CP, les enseignants et les parents ont pu constater l’amélioration des conditions d’apprentissage. Mais, à supposer que le gouvernement tienne sa promesse, il tentera de le faire au détriment des moyens consacrés aux autres niveaux dans le primaire, au collège ou dans les lycées. La réalité que vivent aujourd’hui beaucoup de parents et d’enseignants, c’est une aggravation des conditions d’enseignement. Les banderoles contre les fermetures de classes et d’écoles que l’on peut voir dans de nombreuses villes en témoignent. Les mesures annoncées par Macron ne permettront pas, dans la plupart des cas, une véritable amélioration, car pour cela il faudrait y consacrer des moyens à la hauteur des besoins, qui sont énormes : il faudrait plus de personnels, plus de locaux, et donc plus de moyens financiers. Tout cela, Macron ne l’envisage absolument pas.

                                                                Inès Rabah (Lutte ouvrière n°2648)

Amiante : des victimes condamnées par la justice


Préjudices d’anxiété contre profits

 


36 anciens salariés d’Honeywell - Allonne près de Beauvais vont être contraints de rembourser les 8 000 euros que la justice avait condamné leur employeur à leur verser en 2016 au titre du préjudice d’anxiété.
La Cour d’Appel de Douai qui a émis cette sentence s’appuie sur une argutie juridique : au moment où ils ont été licenciés, les salariés avaient signé une renonciation à tout recours en justice… Alors qu’à la date de leur licenciement, le préjudice d’anxiété n’existait pas juridiquement : il n’a été introduit qu’en 2010 !
Ceci, alors que leurs quelque 400 anciens collègues de Bosch (les deux entreprises n’en faisaient qu’une jusqu’en 1990), qui eux aussi ont lancé une procédure similaire, mais sans avoir signé de renonciation, sont en passe de gagner. Et que, tout récemment, le préjudice d’anxiété vient d’être élargi par la Cour de Cassation à tous les travailleurs exposés à l’amiante !
Exposés à l’amiante toute leur vie professionnelle, soumis à l’anxiété d’y laisser leur peau ensuite, voilà les travailleurs condamnés...
Pour protéger les intérêts des capitalistes, le système judiciaire a plus d’un tour dans son sac !

Le désert médical en France : 8 millions de personnes concernées


Qu’elle prenne le sujet à « bras le corps »… N’y comptons pas !

 


Huit millions de personnes vivent en France dans un « désert médical », faute de généralistes et plus encore de spécialistes à moins de 45 minutes de chez elles.
C'est dangereux pour leur santé et c'est scandaleux pour un des pays les plus riches de la planète.
La ministre de la Santé parle de « prendre le sujet à bras-le-corps » et elle énumère quelques mesurettes. Mais elle n'envisage pas un instant de faire que les personnels de santé, à commencer par les médecins, soient tenus d'aller s'installer partout où l'on en a besoin.
Ce ne serait pas extraordinaire : l'État le fait déjà pour les enseignants. Et surtout, ce serait normal car c'est la collectivité, par le biais de la Sécurité sociale, qui paye les longues et coûteuses études des futurs médecins.