Lors de
la précédente grève
Lundi 29
avril, la presque totalité du personnel de vie scolaire et enseignants du lycée
général comme du lycée professionnel ont décidé de se mettre en grève pour la
journée. Ils protestent contre la dégradation du climat scolaire et la
faiblesse des moyens pour la rentrée prochaine, aggravées par les réformes de
Blanquer et Macron.
Cette
journée de grève fait suite à celle du 31 janvier. N'ayant toujours pas de
réponses concrètes à leurs revendications, ils ont voulu se rappeler aux bons
souvenirs du Rectorat en allant manifester sous ses fenêtres avec l'idée d'être
reçus. Sur place, on leur a expliqué qu'il n'y avait pas de responsables le
matin et qu'il fallait revenir dans l'après-midi.
Ils ont
donc organisé le blocage des entrées et des sorties du rectorat, qui a
finalement trouvé un responsable qui a seulement été capable de dire qu'il ne
fallait pas être impatients et attendre le mois de juin lors des derniers
arbitrages. Les grévistes n'en attendaient pas grand-chose et partagent le
sentiment qu'il faut maintenir la pression sur le Rectorat. Le fait que la quasi-unanimité
soient en grève permet de garder le moral.
Des parents d’élèves se mobilisent contre la loi
Blanquer, par l’organisation de journée « écoles mortes » qui
connaissent un grand succès
À Marville-Moutiers-Brûlé
et au Boullay-Thierry, deux villages situés à proximité de Dreux,
les parents d’élèves s’opposent à la loi Blanquer. Dans ces deux bourgs une
journée école morte a été organisée le vendredi 26 avril. Dans chacun d’entre
eux, sur la centaine d’élèves inscrits, seuls une dizaine étaient présents à
l’école. Les parents n’acceptent pas la mesure qui vise à mettre les écoles
sous la coupe des collèges et la disparition du rôle du directeur d’école. Ils
réclament au contraire plus de proximité. Une mamie d’élève dit ne jamais avoir
vu une telle mobilisation : « J’habite ici depuis 1975. Et là, on
voit que les gens ne sont vraiment pas contents. » Des banderoles sont
affichées devant les écoles pour exprimer le rejet de la réforme.
Cette mobilisation fait suite à
plusieurs mobilisations de parents d’écoles de la ville de Dreux avant et
pendant les vacances scolaires et s’inscrit dans le mécontentement qui s
‘exprime à l’échelle nationale contre une loi destinée à encore réduire les
moyens consacrés à l’éducation nationale.
A
suivre dans le Val d’Oise