samedi 25 août 2018

Maroc : libération d'une partie des condamnés


Un premier recul d’une dictature contre les masses pauvres

 


188 participants au mouvement du Rif marocain ont été graciés par le roi. Les très lourdes peines infligées par les tribunaux contre des centaines de manifestants, prononcées pour briser le mouvement, avaient au contraire amplifié la mobilisation.
C'est un recul du régime. Mais la monarchie marocaine n'en est pas moins une dictature sur les masses pauvres, prompte à condamner lourdement ceux qui contestent sa politique, comme en atteste le maintien en détention, parmi plus de 200 autres condamnés, de Nasser Zefzafi, un des leaders du mouvement du Rif, condamné à 20 ans de prison, et le journaliste Hamid El-Mahdaoui, condamné à trois ans

Education, enseignants non-titulaires, l’inquiétude


Réemploi immédiat pour tous

 
Moins de quinze jours avant la rentrée des classes, de nombreux enseignants non-titulaires de l’Education nationale de l’académie de Versailles ne savent toujours pas  où ils seront affectés. Ils sont inquiets, non seulement parce que les nominations sont tardives mais parce que l’affaire des affectations est opaque. Et cela d’autant plus que l’Education nationale a inventé des contrats d’un an et d’autres de 2, contrats qui sont a priori renouvelables.
         Un certain nombre d’organisations syndicales de l’Education appellent ces enseignants sous contrat à se rassembler mardi 28 août au moment d’une réunion d’information sur les affectations des enseignants contractuels organisée par le rectorat de Versailles, au 3 rue de Lesseps.
         Il y a suffisamment de besoins d’enseignants dans les collèges et les lycées de l’académie pour assurer dès maintenant le réemploi de tous, et pour aller vers la titularisation de tous ceux qui le souhaitent.

Agenda Argenteuil, acte 1.


Un moment pour s’informer, mais surtout pour échanger

 


Le Forum des associations aura lieu à Argenteuil le samedi 8 novembre prochain. C’est non seulement un moment important de la vie de la Ville d’un point de vue général, mais aussi parce que c’est un des rares moments de rencontre sinon d’échange s’adressant à l’ensemble de la population.
         Ces occasions sont essentielles, et nous appelons tous nos proches de la Ville d’y participer, et à y entraîner leurs familles, amis et voisins.
         A des titres divers, nous y serons, même si les organisations politiques n’ont pas -en tout cas à Argenteuil- droit de cité lors des forums de rentrée. Elles devraient pourtant y prendre toute leur place, puisqu’elles sont un élément essentiel de la vie locale.
         En tout cas, à titre individuel, nous y serons, et cela sera pour nous une occasion de rencontre et d’échange sur l’actualité et les combats que nous devrons mener.

vendredi 24 août 2018

Impôts, Seillière-de Wendel, l’impôt ce n’est pas pour eux


Fisc : Seillière s’en sort bien

Le baron Ernest Antoine Seillière, président du Medef de 1998 à 2005 et héritier de la société d’investissement Wendel, vient de bénéficier le 12 août d’une décision de la Cour administrative de Paris, qui a invalidé un redressement fiscal auquel Bercy l’avait condamné.
Le baron et treize hauts cadres de la société Wendel, qui regroupe les intérêts des héritiers des maîtres des forges, avaient réalisé un montage financier pour échapper au fisc. Seillière avait empoché 79 millions d’euros et le directeur de Wendel, Lafonta, 116 millions. Ils auraient dû régler au fisc respectivement 29,4 millions et 44,2 millions. Grâce au jugement qui vient d’être rendu, ils n’auront rien à payer !
Pour justifier sa décision, le tribunal a mis en avant un vice de forme déniché par les cabinets d’avocats de Wendel. En effet un document n’aurait pas été communiqué à la Cour administrative par l’administration fiscale.
Bercy aurait saisi le Conseil d’État pour tenter de faire annuler la décision de la Cour administrative mais, en attendant, Seillière, qui avait déjà vu ses dettes annulées par la nationalisation de la sidérurgie dans les années 1980 (au prix de dizaines de milliers d’emplois supprimés en Lorraine), peut profiter d’une retraite à l’abri du besoin grâce à son fonds d’investissement Wendel, grâce à l’exploitation des travailleurs de la sidérurgie et des autres entreprises des de Wendel.
Quant à son ancien bras droit, Lafonta, que Seillière avait licencié avec une prime de 955 000 euros, il est aujourd’hui à la tête d’un fonds d’investissement au Luxembourg. Spéculation un jour, spéculation toujours !

                                                     Catherine OLIVIER (Lutte ouvrière n°2612)
 
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Gaza : l'étranglement des Palestiniens…


…Avec la complicité des grandes puissances

 


La situation des Palestiniens enfermés dans la bande de Gaza ne cesse de s'aggraver. Le fioul assurant le fonctionnement des hôpitaux, le pompage de l'eau et 250 infrastructures vitales menacent de manquer. Le stock de médicaments s'épuise, les pénuries de biens vitaux se multiplient.
En mars dernier, des Palestiniens ont manifesté contre le blocus de Gaza. L'État israélien a répondu en tirant sur les manifestants, tuant 171 d'entre eux et aggravant le blocus. L'aide humanitaire des Nations Unies est dispensée au compte-goutte, les grandes puissances comme la France parlent d'arrêt des violences, mais la répression contre les Palestiniens s'exerce avec leur complicité.

Arabie Saoudite : répression contre les opposants


Les affaires sont les affaires

 


Le régime despotique d'Arabie Saoudite a requis la peine de mort contre des militants des droits de l'homme, dont Israa Al-Ghomgam, accusée d'avoir collecté des informations sur les manifestations de la minorité chiite en 2011, manifestations qui avaient été réprimées sauvagement par la police.
Ici, politiciens et médias présentent le prince Ben Salmane, homme fort du régime, comme un réformateur. Cette fable cache la nature d'un régime où règnent la violence et l'arbitraire. En avril dernier, Macron et Ben Salmane ont dîné en tête à tête au Louvre. Gageons que le sort des victimes de la répression n'a pas perturbé la digestion des convives.

Maison des syndicats de Cergy, un cambriolage


Des locaux pourtant financés par les impôts des travailleurs

 


Une nouvelle fois, la Maison départementale des syndicats du Val d’Oise à Cergy a été l’objet d’un cambriolage le week-end dernier. De l’argent et du matériel ont été emportés, et des portes vandalisées.
         Quand cela nous arrive d’être victime d’un cambriolage, chacun d’entre nous le ressent comme une agression avant tout morale. C’est également ce que doivent ressentir les responsables et travailleurs des différents syndicats qui ont leurs bureaux dans cette Maison.
         La première des choses est donc de leur transmettre notre salut fraternel.
         La seconde est de rappeler que le Conseil départemental du Val d’Oise qui possède ces locaux a considéré en 2014 qu’il pouvait réduire de cette façon l’aide qu’il pouvait apporter aux syndicats en remettant en question les conditions de leur présence dans ce bâtiment. Il est partiellement revenu en arrière, mais pas au niveau de l’entretien et du gardiennage des locaux.
         Ce cambriolage doit vite l’amener à revoir vite ce dernier point !

Argenteuil, Semperit, un an plus tard…


La loi du Capital ne fait pas de cadeau

 



Hier matin, nous avons incidemment lu ce que rapportait une de nos lectrices, Amel, à propos de Semperit, et plus exactement à propos d’une réflexion de sa fille. Semperit, cette entreprise de la zone industrielle de la gare qui a fermé suite à une délocalisation, et au sujet de laquelle, nous nous étions tous retrouvés lors des « jeudis de la colère » il y a un an.
         Les murs sont toujours là, les machines sans doute également à l’intérieur. Mais les travailleurs ne sont plus là. Et où sont-ils ? Que sont-ils devenus ?
         Il serait intéressant de faire le bilan aujourd’hui sur ce qu’ils sont devenus. Ils étaient à peu près une centaine. Combien sont partis en retraite ? Combien sont en formation ? Combien ont retrouvé du travail ? A quelles conditions ? Combien ont tenté l’aventure de se lancer dans une « petite affaire » ? Combien sont inscrits à Pôle emploi ?
         Oui, combien ?