Un premier recul d’une dictature contre les masses pauvres
188 participants au mouvement du
Rif marocain ont été graciés par le roi. Les très lourdes peines infligées par
les tribunaux contre des centaines de manifestants, prononcées pour briser le
mouvement, avaient au contraire amplifié la mobilisation.
C'est un
recul du régime. Mais la monarchie marocaine n'en est pas moins une dictature
sur les masses pauvres, prompte à condamner lourdement ceux qui contestent sa
politique, comme en atteste le maintien en détention, parmi plus de 200 autres
condamnés, de Nasser Zefzafi, un des leaders du mouvement du Rif, condamné à 20
ans de prison, et le journaliste Hamid El-Mahdaoui, condamné à trois ans
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