Rififi au sein de la municipalité
Le jeune, fougueux, et fringuant
conseiller municipal Mickaël Camilleri, arrivé au conseil municipal en 2014
avec on ne sait quelles intentions conquérantes, vient d’annoncer qu’il le
quittait. Voilà ci-dessous un extrait de sa déclaration de rupture. Elle est,
si l’on peut dire, trop révélatrice de ce petit monde pour que nous ne la
publions pas in-extenso.
« Je démissionne, ce jour, de mon poste d'Adjoint au Maire et de
Conseiller municipal de la Ville d'Argenteuil.
Je
remercie sincèrement les Argenteuillaises et Argenteuillais de m'avoir fait
confiance. J'ai toujours travaillé dans leur intérêt et dans la droite ligne
des valeurs qui ont forgé mon engagement politique.
Cependant,
le non-respect répété de la parole donnée quant aux engagements politiques pris
à mon égard et ma mise à l’écart progressive du fonctionnement municipal par le
Maire en place, ajoutés à des choix politiques dont je ne partageais plus,
depuis déjà quelque temps, ni les compromissions ni le management, m’ont amené
à redéfinir mes priorités et à prendre, en conséquence, de nouvelles
orientations de vie, tant sur un plan personnel que professionnel.
Ces
nouvelles orientations m’ont trop éloigné, géographiquement, d’Argenteuil pour
continuer d’assumer mon mandat dans de bonnes conditions, aussi bien pour moi
que pour le service dû aux Argenteuillais.
J'adresse
à mes collègues tous mes vœux de réussite dans cette fin de mandat : les
Argenteuillais le méritent.
Quant
à ceux qui pourraient regretter mon départ, je dirais, comme Coelho, que
"la liberté n’est pas l’absence d’engagement, mais la capacité de
choisir" : j'ai, pour ma part, choisi de rester libre, debout et fidèle à
mes valeurs. »
Amitiés
militantes. »
Rapide Commentaire :
Nous avions là pourtant un membre
zélé de la municipalité, toujours prêt à rajouter son grain de sel lors des
conseils municipaux pour montrer qu’il était là, qu’il avait du bagout et qu’il
faudrait compter sur lui !
A
la place de son lyrisme, nous préférerions que ce monsieur nous précise ses
divergences sur les « des choix
politiques dont je ne partageais plus, depuis déjà quelque temps, ni les
compromissions ni le management ». Rien de moins, mais de quoi
s’agit-il ? Sur le plan de ces « compromissions » en
particulier.
Ce
monsieur Camilleri n’exposa jamais publiquement la moindre critique à l’égard
de la municipalité.
Il
reste ce « non-respect répété
de la parole donnée quant aux engagements politiques pris à mon égard ».
Mais
là encore de quoi s’agit-il ? Des promesses non tenues donc ? Là
encore, on aimerait savoir.
On
lui a marché sur les pieds ?
Il
a des projets personnels ailleurs ? Il a fait un petit tour à Argenteuil
et il s’en va ?
En
tout cas, cela est bien révélateur d’un petit monde et de pratiques à des
années lumières du nôtre et des préoccupations du monde du travail. DM