Après
six mois de silence, le maire d’Argenteuil nous a écrit une lettre. Pas de
nouvelle de son « projet Héloïse », mais en revanche beaucoup de
satisfaction pour les travaux de voiries initiés par la municipalité. Si ces
derniers demeurent modestes, au vu du nombre de rues à rénover, chacun peut
certes en prendre acte, en se disant toutefois que c’est bien là la moindre des
attributions d’une municipalité, et qu’il n’y a pas à s’en glorifier. Cela dit,
on peut rappeler que les rues n’étant pas utilisées seulement par les
habitants, le coût de la rénovation devrait être supporté par l 'Etat.
Mais ce n’est pas spécialement sur ce
sujet que nous voulions prendre notre plume, mais sur un aspect
particulier qui est, lui, bien plus
contestable…
A la tienne Etienne !...
Georges Mothron évoque dans sa
plaquette la rénovation d’une rue, Etienne Bast qui, jusqu’à ce jour n’avait
pas spécialement fait parler d’elle, étant une petite voie entre boulevard Jean
Allemane et Maurice Berteaux, une voie de rien du tout.
Et
puis, si l’on peut dire, nous avons eu une illumination intérieure…
Cette
voie va voir dans les temps qui courent multiplié le nombre des véhicules
l’empruntant. Les bâtiments des logements construits à l’emplacement de feu
l’usine Bouzinac sont en passe d’être occupés. 160 logements ce n’est pas rien.
Si les voitures entreront dans les parkings souterrains par le boulevard Jean
Allemane, elles ne sortiront pas la rue Etienne Bast.
Voilà
comment le promoteur a réglé le problème de la circulation des véhicules des
locataires et autres propriétaires de ces 160 logements.
Mais
vraiment pourquoi ne pas avoir laissé la voie dans l’état où elle était et qui
pouvait totalement convenir ?
En
clair, pour le promoteur, c’est noël à la Saint-Jean ! On peut parier
qu’il doit boire à la santé de la municipalité en se disant: « Allez,
merci, à la tienne Etienne » !
P.S. lorsque nous avions évoqué
le changement de sens de la rue Léopold Gautherin et avancé l’idée que c’était sans
doute pour faciliter le passage des voitures du centre-ville vers Orgemont,
nous avions vraiment tout faux. C’est seulement pour faciliter le dégagement
des voitures de la nouvelle propriété-Bouzinac, et leur éviter de faire le tour
par Maurice Berteaux et Labrière.
Vraiment,
quand on vous dit que pour certains un cadeau n’arrive jamais seul…
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