jeudi 14 décembre 2017

Argenteuil : politique municipale anti-ouvrière, ensemble, employés communaux et habitants dire « non »


Dire non à cette attaque indigne contre les malades et contre les femmes

L’affaire de la prime de « présentéisme » que la municipalité d’Argenteuil veut faire voter à l’occasion du prochain conseil municipal ne concerne pas seulement les employés municipaux, même s’ils le sont en premier lieu. Elle concerne l’ensemble des habitants qui doivent la dénoncer.
Comment qualifier une prime qui vise les malades, ceux des employés victimes d’accidents de service, les femmes qui voudraient avoir un enfant, et les grévistes, puisque ces différentes situations les excluent de l’attribution de cette prime ?
Non seulement la municipalité a aggravé les conditions d’exploitation des travailleurs communaux avec les conséquences sur leur santé que l’on imagine, mais elle veut en plus leur faire payer financièrement cette dégradation déjà en elle-même inadmissible.
Mais s’attaquer aux malades et aux femmes est particulièrement scandaleux.
Se retrouver en tant qu’habitant lors du conseil municipal de mardi soir 19 décembre, aux côté des travailleurs territoriaux qui seront présents ce soir-là à l’appel de l’ensemble de leurs organisations syndicales, offre à tous la possibilité de dire non à une politique anti-ouvrière des édiles locaux qui prétendent parler et agir au nom des habitants.

                                                                         Lutte ouvrière-Argenteuil

En Belgique, et un nom bien nommé


Argenteuil, défense de Jean Vilar, conseil municipal du mardi 19 décembre : écouter, entendre, protester


Défense de la salle des fêtes publique Jean Vilar et de l’espace des berges

On nous informe

Retrouver les berges de Seine sur l’île d’Argenteuil, cela se joue maintenant

Communiqué du comité Jean Vilar, 14 décembre 2017

 Nous apprenons que la salle des fêtes d’Argenteuil, Jean Vilar, a obtenu un nouveau répit : sa démolition serait reportée à fin juin 2018. Il s’agit du troisième report, puisque la Municipalité avait d’abord annoncé sa fermeture définitive pour fin juin 2017.
Ce report permettra aux associations d'organiser leurs évènements du second trimestre, et aux écoles d’Argenteuil ou au Conservatoire d'organiser leurs fêtes et concerts de fin d’année scolaire. Nous nous en réjouissons.
           Mais, comme depuis bientôt deux ans sur cette affaire, la Municipalité met les Argenteuillais devant le fait accompli.
En guise de réunion publique, la Municipalité annonce pour le prochain conseil municipal, mardi 19 décembre, une présentation du projet, un an après la vague esquisse montrée en décembre 2016. Les Argenteuillais vont enfin savoir si la construction prévue monte à 45 mètres ou même plus, si les arbres remarquables seront sacrifiés, si la concurrence avec Côté Seine et le Figuier Blanc sera évitée, si l’accès à la Seine sera assuré. Et nous rappelons que ce qui est en jeu est la pérennité d’une salle des fêtes publique et l’avenir de cet espace des berges.
Le Comité Jean Vilar appelle les Argenteuillais à venir nombreux le 19 décembre dès 18h30 à l’Hôtel de Ville. Pour nous informer, et pour témoigner de notre volonté de sauver le paysage, la vie sociale et culturelle, et les commerces d’Argenteuil.
Dans la convivialité, faisons comprendre ce soir-là à la municipalité notre espoir d’un autre avenir pour Jean Vilar et l’île Héloïse !




Education, Argenteuil, comme dans les autres villes populaires, la catastrophe…


Des moyens pour l’Education !


Après le succès de la mobilisation du 24 novembre dernier, face à la situation catastrophique de l’Education sur la Ville, dans la perspective d’amplifier le mouvement
Réunion ouverte à tous, enseignants, parents d’élèves, …
A 18 heures
Ce soir jeudi 14 décembre
Espace Nelson Mandela

 
Le 24 novembre dernier...

Une situation comparable à ce qui se produit ailleurs, dans les villes populaires, et particulièrement en Seine-Saint Denis.
Pour information l’appel à la grève pour aujourd’hui dans ce département 

Seine-Saint-Denis : assez du manque de moyens !

Alors que le gouvernement annonce une diminution des recrutements en 2018, les syndicats de l’éducation de Seine-Saint-Denis ont appelé à la grève et à manifester le jeudi 14 décembre.
La situation dans le département, comme dans de nombreux départements populaires, ne fait que s’aggraver, d’autant plus que, depuis des années, les gouvernements successifs n’ont absolument pas pris en compte la montée démographique.
Depuis 2007, 6 000 élèves de plus sont arrivés dans les collèges de Seine-Saint-Denis, alors qu’entre 2007 et 2012, le gouvernement Sarkozy a sabré dans les postes. Ensuite, le gouvernement Hollande en a certes créé, sans pour autant revenir complètement sur cette saignée, mais en 2017 les collèges ont encore accueilli 1 200 élèves supplémentaires.
Partout les classes sont bondées et de nombreux collèges et lycées sont au bord de l’implosion. Les actes d’incivilité se multiplient.
L’annonce de la réforme du bac vient augmenter le mécontentement des enseignants et du personnel de vie scolaire. Car la mise en place du contrôle continu dans les lycées va accroître les inégalités entre les établissements. Un bac obtenu dans un lycée dont la réputation est mauvaise n’aura pas la même valeur que celui d’un bon lycée parisien. À l’heure où le gouvernement renforce la sélection à l’entrée de l’enseignement supérieur, ce sont surtout les élèves issus des banlieues qui feront lieu les frais de la fin du diplôme du bac national et anonyme.
Dans le même temps, le gouvernement s’apprête à réformer l’enseignement professionnel en y réintroduisant l’apprentissage et en remettant en cause les objectifs affichés du lycée professionnel : donner aux élèves à la fois une culture générale et spécialisée. L’apprentissage sera une manière de diminuer les heures de culture générale et d’adapter l’offre de formation aux besoins immédiats des patrons.
Dans ce département comme partout, il faut de vrais moyens pour l’éducation.

                                                       Aline URBAIN (Lutte ouvrière n°2576)

Mélenchon : surfer sur le créneau déjà bien occupé du nationalisme


Mélenchon : l’opium tricolore

Qui a dit récemment, à l’approche du Conseil européen de Bruxelles : « Je crois à la puissance française. En Europe ses intérêts fondamentaux doivent être protégés. Faire l’Europe ? Oui, si c’est sans défaire la France » ? Est-ce Le Pen, Fillon, ou même Asselineau dans un moment d’égarement ? Vous n’y êtes pas. C’est Jean-Luc Mélenchon dans une interview au quotidien Les Échos.
Si Mélenchon se défend de revendiquer un Frexit à l’heure où Londres va graduellement mettre en place le Brexit, il réclame le « droit de garder nos 6 milliards ». Quels sont-ils ? À ses yeux, il s’agit d’une « dépense somptuaire », un don à l’Europe, en fait la différence entre la contribution totale de la France aux divers budgets européens et ce que l’UE lui reverse en aides, telles que celles à l’agriculture. « Payer des routes aux Roumains et des aéroports aux pays baltes, c’est utile, mais ce n’est pas dans nos moyens actuels », précise le député France insoumise pour illustrer un calcul approximatif portant sur le budget européen 2015.
Avec cette dernière saillie, digne d’un indépendantiste catalan à la Puigdemont spéculant sur les préjugés régionalistes, Mélenchon, pour commencer, fait mine d’oublier que la France, si elle est le deuxiè­me contributeur au budget européen, en est aussi le premier bénéficiaire ; nombre de chefs d’entreprises, de gros propriétaires céréaliers, de gros éleveurs laitiers s’en félicitent.
Mais surtout, quelle solidarité recouvrent ces mots ? Quelle France Mélenchon craint-il de voir défaire ? Quels intérêts fondamentaux devraient être protégés ? Qui garderait « nos » 6 milliards ? L’absence de référence à ceux qui, dans ce pays comme ailleurs, créent les richesses, les travailleurs, et ce, quelle que soit la couleur de leurs papiers d’identité, ou l’absence de papiers, est une réponse ô combien parlante.
La seule référence de Mélenchon vient plus loin dans l’interview : il se sent capable de proposer, lui, le « tribun du peuple », à « ceux dont [il a] besoin pour construire un rapport de forces », un « grand tournant » politique semblable à celui de De Gaulle en 1958. On croit comprendre que Mélenchon se voit en acteur vedette d’une nouvelle saison d’union de la gauche électorale, qui pourrait réunir en 2022 le parti de Hamon, les politiciens PS décimés par Macron, le Parti communiste orphelin de candidat…
Mais à l’Europe des capitalistes et des banques, Mélenchon ne propose pas d’opposer une Europe des travailleurs sans frontières. Aux « nationalismes les plus obscurs en Hongrie, Slovaquie, en Autriche ou en Pologne » qu’il dénonce à juste titre, il n’oppose qu’un « indépendantisme français », inquiétante bannière où l’on cherchera quelque jour à ranger le monde ouvrier derrière ses exploiteurs.

                                    Viviane LAFONT (Lutte ouvrière n°2576)



Dépakine : Sanofi et la santé compromise de milliers d’enfants


Dépakine : le profit au mépris de la santé


La cour d'appel d'Orléans a confirmé pour la première fois la responsabilité du géant pharmaceutique Sanofi dans la malformation d'un enfant dont la mère prenait de la Dépakine.
La Dépakine est un antiépileptique vendu depuis 50 ans et dont on connait les risques de malformation d’enfants pour les femmes enceintes depuis plus de 20 ans. Mais Sanofi qui le distribue a largement minimisé ces risques, ne jugeant pas même nécessaire d’en faire une réelle campagne d’information, compromettant la santé de milliers d’enfants, atteints de malformations.
Sanofi annonce qu’il se pourvoira en cassation montrant ainsi son indifférence et son mépris pour les gens qu’il a empoisonnés sur l’autel du profit.

mercredi 13 décembre 2017

Argenteuil : agents territoriaux : il faut une augmentation substantielle de 300 euros de tous les salaires, et l’intégration de toutes les primes et indemnités dans le salaire de base


Ainsi va la cruche à l’eau qu’à la fin elle finira pas se casser

La municipalité continue son offensive contre le personnel municipal. Après avoir licencié 750 agents communaux après mars 2014, augmenté le temps de travail, elle s’attaque aujourd’hui au pouvoir d’achat.
         Profitant de la mise en place du Rifseep, c’est-à-dire la mise à plat des primes et indemnités initiée par l’Etat dans la fonction publique territoriale, elle tente de dégrader non seulement la situation salariale mais également dans le même temps l’exploitation des employés communaux.
Ces primes et indemnités n’entrent déjà pas dans le calcul de la pension des retraités, mais la municipalité voudrait les grignoter. Ainsi elle tente à Argenteuil de s’en prendre à la vieille prime communale mise en place dans les années 1970. Elle voudrait aussi rendre modulable l’ensemble de ces primes et indemnités perçues, en instaurant un petit plus ou un moins correspondant à la discrétion de la hiérarchie et en fonction des « évaluations ».
Au niveau de l’exploitation, comment qualifier l’instauration d’une prime de « présentéisme » qui vise à ce que des travailleurs subissant des accidents de service ou malades viennent néanmoins au travail et s’y usent ? Ou le fait que cette prime intervienne dans les choix familiaux des femmes, puisque les congés de maternité entrent dans « l’absentéisme » selon la municipalité pour son attribution ?
Nous ne parlerons pas de la grève, autre prétexte pour se voir supprimer cette prime de « présentéisme ».
Mais la grève, et la vraie, la municipalité risque d’y être vite confrontée en agissant de cette façon.
Pour commencer, elle doit s’attendre à être confrontée, mardi 19 décembre, à un conseil municipal houleux, puisqu’elle veut voter à la hussarde ce rifseep qui ne plaît vraiment pas du tout aux travailleurs territoriaux.

Elle finira bien par se casser


Argenteuil Défense de Jean Vilar, le maire peut toujours installer son projet ailleurs


Loin des yeux, loin du cœur, aux Coteaux donc cet objet « formidable » !

 
Pourquoi précisément là ?

Lors du prochain conseil municipal du mardi 19 décembre, un point d’information chanté par l’investisseur Fiminco aura lieu sur l’air de Pierre Perret : « Vous saurez tout, mais tout sur le projet ».
         Le maire d’Argenteuil juge ce projet « formidable » et n’a de cesse de le dire à qui veut l’entendre.
         Nous ne faisons pas partie de la minorité qui pense comme lui. Mais pour nous, là n’est pas la question essentielle. La question est d’abord et bien davantage : pourquoi précisément à cet endroit ? Pourquoi là où se trouve la salle des fêtes Jean Vilar ? Là, sur les bords de Seine, dans ce qui reste de l’Ile.
         Oui, vraiment, pourquoi réaliser ce projet là et pas ailleurs ?
         S’il trouve ce projet tellement formidable, pourquoi ne le mène-t-il pas à 400 mètres du Carrefour-Sannois, dans un lieu à la vue imprenable, ou bien encore, toujours non loin des Côteaux, près de la route de Cormeilles, en bordure du Val-nord, permettant de cette façon de contenter la population de ce quartier largement abandonnée ?
         Voilà bien une façon de poser le problème qui, il peut le constater, n’a rien de passéiste, et qui mettrait presque tout le monde d’accord.
          La présence de chacun mardi 19 pour le prochain conseil municipal est en conséquence souhaitable.

Pourquoi là en liquidant la possibilité réelle de cela ?


Argenteuil Ecoles Très loin de l'Education de tous


Une installation très contestableArgeneuil décidée loin des habitants

Un reportage intéressant avant-hier lors du « zoom » de France Inter !  sur les écoles Espérance Banlieue, notamment celle d’Argenteuil !  4 minutes à écouter avec intérêt.

Dans cette affaire, la municipalité a soutenu l’initiative, même si l’on ne connaît pas les données du contrat qui la lie avec les responsables de cette "école".
         En tout cas, ce sujet qui soulève bien des questions de principe n’a jamais été soumis au conseil municipal qui évoque, en revanche, régulièrement, bien des broutilles, mais laisse sur le côté des problèmes essentiels.

Aucune espérance de ce côté-là