Ainsi va la cruche à l’eau qu’à la fin elle finira pas se casser
La municipalité continue son
offensive contre le personnel municipal. Après avoir licencié 750 agents
communaux après mars 2014, augmenté le temps de travail, elle s’attaque
aujourd’hui au pouvoir d’achat.
Profitant
de la mise en place du Rifseep, c’est-à-dire la mise à plat des primes et
indemnités initiée par l’Etat dans la fonction publique territoriale, elle
tente de dégrader non seulement la situation salariale mais également
dans le même temps l’exploitation des employés communaux.
Ces
primes et indemnités n’entrent déjà pas dans le calcul de la pension des
retraités, mais la municipalité voudrait les grignoter. Ainsi elle tente à Argenteuil de
s’en prendre à la vieille prime communale mise en place dans les années 1970. Elle voudrait aussi rendre modulable l’ensemble de ces primes et indemnités
perçues, en instaurant un petit plus ou un moins correspondant à la discrétion
de la hiérarchie et en fonction des « évaluations ».
Au niveau
de l’exploitation, comment qualifier l’instauration d’une prime de
« présentéisme » qui vise à ce que des travailleurs subissant des
accidents de service ou malades viennent néanmoins au travail et s’y
usent ? Ou le fait que cette prime intervienne dans les choix familiaux
des femmes, puisque les congés de maternité entrent dans « l’absentéisme »
selon la municipalité pour son attribution ?
Nous ne
parlerons pas de la grève, autre prétexte pour se voir supprimer cette prime de
« présentéisme ».
Mais la
grève, et la vraie, la municipalité risque d’y être vite confrontée en agissant
de cette façon.
Pour commencer,
elle doit s’attendre à être confrontée, mardi 19 décembre, à un conseil
municipal houleux, puisqu’elle veut voter à la hussarde ce rifseep qui ne plaît
vraiment pas du tout aux travailleurs territoriaux.
Elle finira bien par se casser |
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