lundi 4 décembre 2017

Communes, à Metz comme ailleurs, moins d’emplois et plus de dettes…


… et des financiers sont ravis !



« On a supprimé 162 emplois ces trois dernières années. L’effort a été conséquent » vient de déclarer le Maire de Metz, membre du PS et électeur de Macron aux deux tours.
Et les économies vont continuer puisque toutes les communes vont devoir se serrer la ceinture. Quand à la dette, elle a été multipliée par 7 en 5 ans à Metz.
162 emplois supprimés pendant le quinquennat de Hollande par un Maire socialiste… il n’y a pas à chercher bien loin pourquoi le chômage n’a pas diminué et pourquoi la dette saigne la population pour le plus grand bonheur des banques.

Banquet de Lutte Ouvrière 2018 à Argenteuil-Bezons


Réservez pour le banquet du 10 février 2018 !

 La municipalité d’Argenteuil nous a mis dans l’embarras, et nous ne savons toujours pas quand nous pourrons reprendre l’organisation de notre banquet sur la commune. En attendant, Bezons nous accueille le samedi 10 février prochain à la salle Louis Aragon. Donc, dès maintenant, et le plus vite possible, on réserve, 15 euros pour les adultes, et 7 euros pour les enfants de moins de 14 ans accompagnés.


Amiante, pesticides, capitalisme, un film à voir et à continuer de diffuser : « Les sentinelles »


Les vies pour le profit

 Je me suis rendu au Salon du Livre d’Alerte et des lanceurs d’alerte organisé à la Maison des Métallos par mes amis Daniel, Gilles et Catherine qui ont rencontré le succès mérité qu’ils escomptaient. L’occasion de voir un très beau film, le film « Les sentinelles » de Pierre Pézerat, qui montre des travailleurs, des usines et des champs, confrontés à l’amiante ou aux pesticides, et victimes de la même politique éhontée et criminelle de recherche du profit.

Dans la région parisienne, prochaines projections :

14 décembre à Orsay, au cinéma Jacques Tati
Et le 15 décembre, à l’Ecole Normale Supérieure, 45 rue d’Ulm à Paris
Organisée par Biocoop

dimanche 3 décembre 2017

Ecoles publiques d’Argenteuil, il faut des moyens supplémentaires


Une baisse drastique des effectifs dans toutes les classes s’impose

Le 24 novembre dernier, un rassemblement avait lieu devant la sous-préfecture d’Argenteuil pour dénoncer la hausse vertigineuse des effectifs des classes non seulement dans les écoles primaires mais aussi dans les collèges et les lycées de la commune.
Ainsi l’on apprend qu’il y a dans une classe de cours élémentaires 32 élèves à l’école de la Croix-Duny, dans le quartier du Val-Sud.
Dans les années 1980, les classes comportaient dans cette école un peu plus de vingt élèves par classe, voire moins de vingt. Les problèmes des quartiers populaires ont augmenté, la société va mal, et les effectifs des classes dans ces quartiers ont cru de 50%.
Une nouvelle action s’impose dans les écoles de la Ville. Le 24 novembre était un début. Pour une baisse drastique des effectifs, en janvier on continue !

Argenteuil : défense de Jean Vilar, les anciens à l’unisson de l’avis très dominant


La voix de la sagesse

Surtout au début de leur mandat, les maires des grandes villes annoncent leur intention d’engager une nouvelle dynamique pour la « démocratie » dite « locale ». Ils mettent sur pied des Comités des Sages, des Comités des Enfants, un Conseil Municipal des Jeunes, et l’en en passe.
Mais derrière tout cela, il y a du vent, beaucoup de vent. Si pour les jeunes et les enfants, ils ont tout le temps pour s’en rendre compte, il n’en va pas de même pour les anciens qui, comme on dit, « ont du métier ». Ils se rendent vite compte que l’impression dominante est « cause toujours tu m’intéresses ».
         C’est vrai à Argenteuil comme ailleurs.
         Tout de même, une nouvelle réconfortante. A Argenteuil dans un des groupes de ce comité des sages où le sujet de la liquidation de Jean Vilar est venu sur le tapis, 12 membres du groupe sur 15 se sont déclarés opposants au projet de démolition de jean Vilar.

Mélenchon, France insoumise, la réunion du 25 et 26 septembre



La France insoumise : Mélenchon veut nous faire marcher

Les 25 et 26 novembre, Mélenchon a réuni son mouvement La France insoumise. Il s’agissait de fixer un cap à ses militants, dont certains sont semble-t-il déboussolés par la situation, et d’indiquer ses objectifs politiques : il est clair qu’il veut, durant la présidence de Macron, apparaître comme la seule véritable opposition de gauche et s’imposer contre tous les autres candidats à ce rôle.
Le leader de La France insoumise a commencé par répondre à l’éventuelle démoralisation de ceux qui ont été déçus par la mobilisation contre les ordonnances Macron. Il a rejeté la faute sur les directions syndicales et leur désunion, qui aurait contribué à désorienter les travailleurs. Au passage, il se dédouanait lui-même de l’accusation d’avoir contribué à cette désunion en fixant sa propre journée d’action le 23 septembre sans en avoir discuté avec personne. Le fait est pourtant qu’il ne visait pas à mobiliser les travailleurs mais plutôt à saisir une occasion de s’afficher comme le véritable opposant à Macron.
Après avoir donc affirmé que La France insoumise avait « fait son devoir », Mélenchon en est venu aux objectifs de la période à venir. Il a rappelé les différents points de son programme, dans lequel on peut trouver de tout : contre le « carcan européen », contre les cadeaux aux riches, pour la République laïque sans que soit menée une guerre de religion, pour la défense des communes, « base de la liberté des Français depuis des siècles », après quoi il a tendu quelques perches, s’adressant « à ceux qui créent des plateformes de résistance populaire », aux Verts qui, sur le nucléaire, « avaient raison contre beaucoup d’entre nous », aux adeptes de la nourriture saine, un thème « qui a fait son chemin par la mobilisation constante de toutes sortes de gens et notamment des véganes ».
Il y en a donc pour tous les goûts, et Mélenchon d’annoncer que, sur cette stratégie d’ouverture, les militants de La France insoumise vont se transformer à leur tour en marcheurs, à l’écoute des habitants des quartiers populaires, « pour recueillir les sujets de lutte et proposer leur aide ». La marche est décidément tendance depuis que Macron l’a mise à la mode. Mélenchon cherche à montrer La France insoumise comme une équipe capable de gouverner le pays, « une force alternative pour exercer le pouvoir demain ». Mais en même temps, tout comme pour Macron en son temps, la « marche », l’« écoute », sont un bon moyen de rester dans le flou sur ce que cette « alternative » fera au pouvoir demain.
Alors pourquoi les travailleurs feraient-ils plus confiance à Mélenchon qu’à ces prédécesseurs ? Que pourraient-ils espérer de la nouvelle mouture d’Union de la gauche à la sauce Mélenchon ?
Doivent-ils lui faire confiance en attendant qu’il capitule à son tour devant les capitalistes ? Mélenchon dénonce « une classe sociale qui pour l’instant s’est comportée en pur parasite ». On en connaît un autre, Hollande, qui disait bien plus clairement : « Mon ennemi, c’est la finance », avant de se soumettre à elle une fois au gouvernement.
Les travailleurs, les militants de la classe ouvrière, y compris ceux influencés par le Parti communiste, devront se fier à leurs propres forces et à leurs luttes, bien plus qu’à cette énième édition du sauveur suprême.

                                                 Sylvie MARÉCHAL (Lutte ouvrière n°2574)

Jeunes et migrants, sous l’impérialisme, la malchance de naître pauvre et au « Sud »


La chasse à l'enfant

Depuis le début de l'année 2017, plus de 25 000 adolescents étrangers sont arrivés en France. Au lieu d'être accueillis dignement, ils sont harcelés par l'administration qui conteste leur âge en leur imposant des tests peu fiables et de véritables interrogatoires. Si les départements doivent - en théorie - prendre en charge les jeunes reconnus mineurs, les jeunes déclarés majeurs peuvent être expulsés du jour au lendemain. Des milliers d'entre eux sont livrés à eux-mêmes pour se nourrir ou se loger ou doivent compter sur des associations débordées ou la solidarité.
Celle-ci s'exprime dans de nombreuses villes où des jeunes sont hébergés chez des particuliers. A Nantes ou à Lyon, plusieurs centaines se sont installées dans des amphithéâtres de l'université où ils sont menacés d'expulsion par la police.
Une société qui fait la chasse à l'enfant, qui n'a que la rue, les centres de rétention ou l'expulsion à offrir à des adolescents, est une société barbare.

Castorama : les travailleurs refusent de faire les frais des bricolages de la direction


En 2016, le maire d’Argenteuil en annonçant le « pôle de loisirs » vantait la venue d’un magasin de bricolage. Depuis, les habitants n’ont même plus de nouvelles à son sujet. On ne sait plus s’il est toujours d’actualité. En tout cas, la brève ci-dessous intéressera les travailleurs et les habitants curieux de l’envers du décor dans ces magasins dits de bricolage.

Bricolages

 


Vendredi 1er décembre, les travailleurs de Castorama et de Brico Dépôt sont en grève contre le projet de leur propriétaire, le groupe britannique Kingfisher, de supprimer entre 500 et 750 emplois en France. Kingfisher veut transférer une partie de l'activité de comptabilité du groupe en Pologne pour y payer des salaires au rabais. La direction invoque une baisse des ventes en France pour l'année 2017 pour justifier les licenciements.
Un patron qui utilise les salariés comme variable d'ajustement, ce n'est pas nouveau et c'est facilité encore plus par les ordonnances Macron. Les salariés de Castorama répondent à leur patron en utilisant leur meilleure arme : la grève.