lundi 26 septembre 2016

Argenteuil : Lutte ouvrière, nouvelles de son activité


Nos activités de samedi dernier

 
         Nous avons tenu ce samedi matin nos activités dans cinq quartiers populaires d’Argenteuil. Notre tract d’invitation au meeting de Nathalie vendredi a été bien accueilli. Des discussions ont eu lieu, illustrant les interrogations de nombreux travailleurs sur la situation actuelle. Ces discussions ont porté sur ce que nous proposons, mais également sur Mélenchon, le FN. Certains de nos interlocuteurs ont dit apprécier de voir des militants qui ont le moral.

 

Vendredi, pour aller entendre et soutenir notre candidate.

 
         Vendredi soir prochain 30 septembre, un rendez-vous est prévu à Argenteuil pour se rendre ensemble au meeting de Nathalie ARTHAUD au Cirque d’Hiver à Paris. Le rendez-vous est fixé à 18 heures 30, devant le café des 2 gares, à la sortie de la gare d’Argenteuil-centre, sortie côté Orgemont. Ce rendez-vous permanence se tiendra de 18 heures 30 à 19 heures. Nous nous rendrons ensuite, soit en voiture soit en train, au Cirque d’Hiver.
 

 

Certains ne connaissent ni la démocratie ouvrière ni son intérêt

 
         Hier, en fin de matinée, nous avons pu constater dans le centre d’Argenteuil que toutes les affiches que les militants de Lutte ouvrière avaient collées pour annoncer ce meeting avaient été systématiquement recouvertes ?

         Par l’Ile des pirates qui ne regarde pas où ses hommes au bandana posent leur colle ? Par d’autres pirates sbires du FN, de Sarkozy ou de Juppé ? Non, nos modestes affiches étaient recouvertes par celles du PCF ! Désolant.

         L’une de leurs affiches prônait de « relever la tête ». Relever la tête contre d’autres militants du monde du travail, c’est non seulement idiot, mais pas joli-joli ! DM

Nathalie ARTHAUD, le "camp des travailleurs". Interview sur FR3 Midi-Pyrénées, se préparer à un vote de conscience ouvrière.

dimanche 25 septembre 2016

Nathalie ARTHAUD : "le carnage des emplois" pendant que les profits continuent

Argenteuil, brocante et 10 km annulés, incompréhension et colère


Oui, incompréhension et colère


Les habitants d’Orgemont sont en colère, très. Comme s’il n’y avait pas eu une solution de repli pour que leur brocante évite les rues. La pelouse de Joliot-Curie, deux écoles, celle de cette cité et l’école d’Orgemont, ainsi que le stade d’Orgemont le permettaient. M Métézeau qui a publié un commentaire de notre article d’hier ne répond pas à cette question.

         Par ailleurs qu’a-t-il à répondre à ce tableau posté hier sur facebook par MJ Cayzac ?


A l’image de bien d’autres reculs


         Quant à l’annulation des 10 km d’Argenteuil, la sécurité est-elle la véritable raison ?

         Le nouveau parcours, beaucoup plus restreint, évitant davantage les quartiers périphériques, n’a semblé pas satisfaire les coureurs qui ne se précipitaient pas à l’insciption.

         Pendant plus de 30 ans, le tour pédestre d’Argenteuil fut un moment exceptionnel. Il permettait à de nombreux habitants, coureurs d’un soir, d’aller à la rencontre d’un espace communal et de leurs voisins les encourageant à leur passage, dans une ambiance nocturne toute particulière.

         Les 10 km mis en place après 2001 n’eurent plus ce caractère.

         La nouvelle boucle restreignait encore davantage la marque de la compétition dans l’espace de la Ville.

         Et même aujourd’hui, plus rien.

Cette chronologie, comme une image de la vie collective locale, de son recul !

Quant à la sécurité, nous pensons au passage du Tour de France sur la Ville, sur 6 km, affaire qui sembla ne pas poser trop de problèmes aux autorités, dix jours après l’attentat ignoble de Nice.

Vidéo-surveillance à Bezons : un tournant municipal inquiétant


La décision du maire PCF de Bezons d’installer des caméras de vidéo-surveillance dans la commune a surpris et fait exprimer des désaccords profonds. Notre camarade, Michel Campagnac, conseiller municipal Lutte ouvrière, est intervenu sur la question, et a voté contre. C’est son intervention que nous reproduisons ci-dessous.


Le prix de la vidéosurveillance (830 000 euros dont 500 000 cette année) revient cher à la commune. En gros, c'est l'équivalent d'une dizaine d'emplois, ces dépenses supplémentaires se feront au détriment des services à la population.

Nous vivons en ce moment une période marquée par la surenchère sécuritaire,  la surveillance vidéo est à la mode.

Ces caméras sont un pis-aller, elles visent à faire croire qu'il y a une surveillance. Dans ce contexte, c'est un peu la foire à qui fera parler de lui avec « la bonne solution ». La ville de Nice qui se vantait d'être la ville la plus surveillée par caméra n'a pas pu empêcher l'attentat ignoble du 14 juillet. (elles ont filmé les jours précédents, le camion en reconnaissance sur la promenade des anglais), il faut en plus des individus pour regarder les images et intervenir. Aujourd'hui, tout le monde réclame des caméras. Mais ces caméras ne résoudront pas le problème de l’insécurité. Comment le pourraient-elles, d’ailleurs, dans une société qui laisse autant d'hommes et de femmes sur le carreau ? Cette société qui génère autant d'inégalités autant d'incertitudes pour le lendemain, qui plonge tant de familles dans la misère…Eh bien, c'est cette même société, dans laquelle les plus puissants sont les premiers à nous chanter la gloire du Business, qui engendre aussi des actes de délinquance et des comportements asociaux et individualistes.

L’angélisme n’est pas du côté de ceux qui ne croient pas aux vertus de la vidéosurveillance mais du côté de ceux qui croient que dans une société qui pourrit sur pied, il est possible de réduire la délinquance par quelques caméras supplémentaires.

J'ai voté contre ce budget. »

Argenteuil : quand le clientélisme et ses rivalités se donnent en spectacle


Le clientélisme et ses rivalités en spectacle

 
C’est peut-être anecdotique, mais pas tant que cela. En tout cas, c’est profondément désagréable, et encore plus révélateur. Et notre ami qui nous a donné cette information tient à ce qu’elle soit rapportée.

         La communauté tamoule d’Argenteuil, importante sur la commune, organisait un spectacle hier après-midi à Jean Vilar. Il était prévu à 16 heures. A 17 heures, il n’était toujours pas commencé. Les organisateurs attendaient… les "autorités". Et voilà, qu’ils sont enfin arrivés, le maire d’Argenteuil et le député, s’avançant ensemble, entouré de danseuses. Notre ami a alors manifesté son mécontentement, et s’est éclipsé.

         Le maire d’Argenteuil et le député sont candidats aux élections législatives, et les voici en route à la conquête des communautés locales.

         Nous espérons que parmi les travailleurs d’origine tamoule, nombreux seront ceux qui rejoindront notre camp politique, « le camp des travailleurs ».

         Quant à la ponctualité, on dit que c’était la qualité des rois. En tout cas, elle n’est pas celle des petits rois d'Argenteuil.

Métropole du Grand Paris, Agglomération Roissy Pays de France : grandes restructurations en marche. Dangers.


Grandes manœuvres restructurations inquiétantes

 
Les syndicats CGT et CFDT de l’agglomération Roissy Pays de France au nord du Val d'Oise et de la Seine et Marne appellent les travailleurs de la collectivité à la grève illimitée à partir du jeudi 29 septembre 2016. Ils dénoncent le transfert des services Collecte  et Traitement des ordures à une structure qui existait déjà, mais seulement autour de Sarcelles, la société d’économie mixte SIGIDURS. Ils protestent également contre la façon dont tout cela s’opère, en catimini et sans discussions préalables. Ils craignent aussi pour la situation des travailleurs qui pourrait en découler.

         Dans le cadre de la création de la Métropole du Grand Paris, un nouveau découpage administratif a été mis en place au niveau des Agglomérations. Si, pour l’instant, les autorités sont discrètes, ces changements auront à l’avenir bien des  conséquences au niveau des différentes activités et structures. Ce qui se passe au niveau de la collecte et du traitement des ordures dans la nouvelle Agglomération Roissy pays de France en donne une idée. Les travailleurs ont raison d’être inquiets, et de se mobiliser. Ailleurs, ils ont intérêts à suivre ce qui se passe dans cette partie de la Métropole du Grand Paris.

Capitalisme : public ou privé, un personnel interchangeable


Public ou privé, les mêmes font les affaires

 
Commissaire européenne à la Concurrence dans les années 2000, l'ancienne ministre néerlandaise des Transports Nellie Kroes était en même temps administratrice de Mint Holdings, une société offshore basée aux Bahamas.

Ainsi, cette haute responsable de l'UE, censée surveiller le monde des affaires, avait enfreint les règles liées à sa fonction.

Kroes, au cours de sa carrière, a servi parmi d'autres, Thalès, MacDonald et Lockheed Martin, et aujourd'hui Uber. Elle n’a donc rien fait que d’habituel dans le monde du personnel politique de la bourgeoisie : passer du privé au public au gré des opportunités.

 

Conseillers ministériels et élyséens : grand recyclage de rentrée

Cet été, une cinquantaine de directeurs, chefs de cabinet et autres conseillers ministériels ont fait leurs cartons pour exercer ailleurs d’autres responsabilités.

C’est toujours le cas avant une élection présidentielle, mais cette année le mouvement est impressionnant : trois fois plus de départs qu’à l’été 2011, juste avant la défaite électorale de Sarkozy. Et cela n’est pas fini.

Ces commis de l’État savent que, après les élections de 2017, ils seront chassés avec le gouvernement socialiste dont ils préparent les projets de loi, les textes réglementaires et les discours, c’est-à-dire les détails de la politique antiouvrière. C’est donc en toute lucidité qu’ils se consacrent à leur CV et à préparer leur sortie vers des positions administratives moins exposées politiquement, dans les ambassades ou à l’Inspection des finances.

Mais d’autres ont été accueillis à des postes dirigeants dans des entreprises privées. Une commission de déontologie, purement consultative, est censée contrôler qu’un membre d’un cabinet ne tombe pas dans une entreprise dont il avait la charge. Mais cela n’empêche pas Jean-Jacques Barbéris, conseiller économique à la présidence, de rejoindre une filiale du Crédit agricole, Laurence Boone, conseillère à l’Élysée, de partir chez l’assureur AXA, etc. La palme revient à Hugo Richard, chef adjoint de cabinet à la Défense, qui devient directeur des affaires publiques chez Airbus Safran Launchers, coentreprise créée par des marchands d’armes.

Les sommets de l’État sont truffés d’hommes comme Macron, qui ont commencé leur carrière dans de grandes entreprises capitalistes. Ces mêmes entreprises sont disponibles pour les recycler lorsque cela s’avère nécessaire. Une véritable histoire de famille.

                                               Alain CHEVARD (Lutte ouvrière n°2512)