mardi 10 février 2015

Territoriaux d'Argenteuil : bulletin Lutte Ouvrière des territoriaux d'Argenteuil et de l'Agglàomération de ce mardi 10 février 2015



Tous ensembles on devient fort
Depuis mercredi dernier, tous ensembles, nous montrons au maire et à la direction générale que la situation qui nous est faite ne peut plus durer.
Agents contractuels jetés vers Pôle emploi, harcèlement, surcroît de travail, suppressions de postes, et l’on en passe, tout cela ne peut plus durer.
À nous de nous faire entendre, de plus en plus fort, de plus en plus nombreux, dans les jours, dans les semaines qui viennent.

Une vue très basse
Selon les déclarations du maire, mercredi, il n’y aurait eu qu’une centaine ou un peu plus de grévistes
La réalité, plus de la moitié des agents étaient en grève ce jour-là.
Il doit aller d’urgence chez l’ophtalmo.

Le maire, un sacré bloqueur
Ça lui a pris comme ça, une sorte d’idée folle, sans doute pour aider à sa façon les grévistes du service des sports. Le maire a fait fermer pour le week-end toutes les installations sportives.
Sa prochaine initiative : bloquer totalement l’Hôtel de Ville ?

Dépensiers
La semaine passée, à l’hôtel de Ville, une grande partie du personnel de sécurité étant en grève, la direction générale a dû faire appel à une entreprise de sécurité.
Des dépenses à mettre sur le dos du maire précédent ?

Pas chaud, et même pas de marrons
Mercredi matin, à potron-minet, cadres et élus ont dû se rendre à l’évidence : il y avait grève, et impossible de rentrer dans l’Hôtel de Ville.
Faire le poireau sur le trottoir durant quelques heures, il paraît que ça permet d’activer le sang et les neurones. En temps de grève, c’est très utile.

Une quête pour le maire !
Le maire a l’habitude de ne pas prendre de gants lorsqu’il s’adresse à nous ou parle de nous. Il nous en a donné mercredi et jeudi une nouvelle illustration.
Une bonne paire de gants, sur le marché, cela ne va pourtant pas chercher loin !

Faire le travail, oui, mais toujours par les autres
Avec la grève, pour le portage des repas aux anciens, on a demandé à des secrétaires de grands chefs de remplacer les grévistes.
Comme si ces « grands chefs » ne pouvaient pas les porter eux-mêmes !

N’a rien à faire d’autre ?
À l’Agglo, à Argenteuil, sur Orgemont, un responsable de secteur du service du nettoyage des rues passe son temps à nous reprocher de trop aller aux toilettes.
S’il passe son temps à observer le travail des autres, c’est que, lui, il n’a vraiment pas grand-chose à faire.

Merci patron !
Depuis un an, Torquemada applique avec zèle et mépris la politique anti-ouvrière de la municipalité relayée par les différentes directions.
Il vient de voir sa paie augmenter d’une belle façon !
D’une valeur de combien de contractuels remerciés par ses soins ?

Impression… de gâchis
Les allées du parc des Impressionnistes du Centre-Ville ont bien été refaites et bétonnées, mais elles sont trop étroites pour les véhicules d’entretien. A l’Agglo, cela nous oblige à les faire rouler sur l’herbe, et cela détériore d’autant les abords.
Ce que l’on améliore d’un côté, on le défait de l’autre ?

Postes en friche
À l’Agglo, aux parcs et jardins, il n’est pas prévu de pourvoir les postes de ceux qui partent à la retraite.
Bien évidemment, pas question que nous fassions le surcroît de travail induit par cette situation.

Le chant des sirènes
Après l’air menace du risque de « mise sous tutelle », nous avons droit, et à volonté, du refrain : «on ne peut pas faire autrement, faut faire des économies !».
Les économies, selon eux, c’est bon pour notre dos. Quant à eux, les dépenses continuent.

Les joujoux de messieurs, les joujoux de mesdames
Ainsi, selon la fonction, le nombre d’enfants, la position dans la hiérarchie, question voiture de fonction, cela peut aller de la petite voiture de base à la voiture de grand tourisme avec de nombreuses options.
Dans les hautes sphères, quand il s’agit des voitures de fonction le mot « économie » connaît le sort du Titanic.  

L’absentéisme,
Quand ils nous parlent d’absentéisme, connaissent-ils l’âge moyen du personnel, les différents   métiers dont la pénibilité est avérée, le manque de matériel et la vétusté de certains équipements.
Pour les réponses, cherchez aux abonnés-absents.

Elections départementales à Argenteuil : petit charcutage électoral entre amis.



Charcutages électoraux dans le quartier Joliot-Curie

C’est avec une sorte d’effarement à l’occasion des formalités de dépôts de nos candidatures Lutte Ouvrière pour les prochaines élections départementales que nous avons découvert la disparition du vieux bureau de vote de la cité Joliot-Curie d’Argenteuil qui fut longtemps le n°15. Ce bureau de vote concernait grosso modo pour l’essentiel les électeurs de la cité Joliot-Curie et de la rue d’Arras. Il est remplacé par un bureau de vote installé dans l’école maternelle d’Orgemont, totalement excentré par rapport à la cité Joliot-Curie, laquelle est nettement séparée du quartier pavillonnaire de la partie argenteuillaise du quartier d’Orgemont par la route d’Enghien.
         Nous avons trouvé une circulaire qui indique que « l’implantation des différents lieux de vote est laissée à l’appréciation du représentant de l’Etat qui peut ou non retenir les propositions faites par les maires ».
         Selon ces termes, l’initiative viendrait donc du maire d’Argenteuil, le préfet du Val d’Oise n’ayant fait qu’entériner cette proposition.
         C’est vrai que ce bureau de vote, contre vents et marée, vota toujours « à gauche ». Il fut le bureau de vote emblématique de l’implantation du PCF sur la Ville. A notre niveau, depuis trente ans, il a toujours donné les meilleurs résultats à nos candidats de Lutte Ouvrière.
         Ces derniers temps, il connaît des taux d’abstention électorale record. Cette liquidation, si elle donne satisfaction au maire actuel qui a défaut de raser la citée Joliot-Curie se donne celle symbolique de  raser son bureau de vote (c’est à Joliot-Curie qu’il perdit les élections municipales de 2008), n’aidera pas à faire qu’il en soit autrement. Nous pensons aux personnes âgées en particulier de la citée que l’on ne verra pas marcher un kilomètre.
         On nous parle régulièrement de la chute du « civisme », du recul de « l’engagement citoyen » fut-il seulement électoral, mais voilà en l’occurrence une nouvelle belle leçon que tout cela est de la foutaise.
         Ce ne sont pas les élections qui changeront le monde, mais l’action des opprimés. Les élections ne nous permettent que de nous exprimer, le temps d’un vote. Mais apparemment, pour certains, c’est encore de trop.
         Nous espérons que sur ce plan, à Joliot-Curie, à Orgemont, le 22 mars prochain, nous saurons, électoralement, leur infliger un petit camouflet, celui d’un quartier ouvrier.

Elections départementales : Les « promesses électorales », un aspect du jeu truqué des élections.



Lors des élections, pour les communistes, jamais de promesses, seulement afficher les "objectifs" que le monde du travail pourra atteindre par sa seule mobilisation et son contrôle

Dans « Argenteuil – Georges Mothron Ma lettre d’information », non datée mais distribuée actuellement, le maire d’Argenteuil signe un article intitulé « Pas de hausse d’impôts en 2015 ».
         Encore heureux pourrait-on dire !
         Si la droite municipale a reproché à juste titre le vote en catimini de la hausse de ces impôts en 2013 pour 2014, une fois élue, elle l’a entérinée pour 2014 et elle n’est pas revenue dessus pour 2015, ce qu’elle aurait pu faire. Cela signifie que les habitants devront supporter à nouveau la hausse insupportable des impôts en septembre-octobre prochains.
         Les chasseurs de places d’élus et de situations de notables parsèment leurs campagnes électorales de promesses, et puis tournent la page, « oubliant » leurs promesses.
         Pour rafraîchir la mémoire, voilà ci-dessous les promesses électorales des dirigeants de la municipalité actuelle à la veille des élections municipales.