vendredi 21 mars 2014

Défense de l'Ecole : un tract de la liste "Lutte Ouvrière faire entendre le camp des travailleurs"

Il faut faire entendre le camp des travailleurs, notre camp

Dans les élections qui viennent, il faut que les questions cruciales du monde ouvrier se fassent entendre. Le pouvoir d’achat, l’emploi font partie de ces questions cruciales. Elles engagent la vie des familles et de chacun.
         Sur les épaules des milieux populaires, le recul des services publics pèse de plus en plus. Si les milieux aisés peuvent se payer des services publics, il n’en va pas de même pour le monde du travail pour qui la qualité des services publics est essentielle. Parmi ces derniers, il y a l’Ecole que nous devons défendre.
         Montée des effectifs par classe. Personnels en nombre insuffisant, remplacement seulement partiellement réalisé. Autant de facteurs qui s’ajoutant aux difficultés sociales croissantes des familles, se font au détriment de l’Ecole publique, et donc au détriment de l’avenir de la jeunesse.
         Ce n’est pas au niveau local que ces grandes questions essentielles se régleront. Refaire les locaux est à la portée d’une municipalité, pas ce qui se passe derrière qui, globalement, se dégrade, malgré tout l’engagement des personnels. D’autant que ponctionner les budgets municipaux est dans la ligne de mire du gouvernement.
         Mais les élections permettent de poser sur la place publique ces problèmes qui inquiètent chacun.
         Seule la lutte de tous permettra de les résoudre.
         Mais seuls des conseillers municipaux réellement liés au monde du travail, des conseillers municipaux communiste, permettront que ces questions soient évoquées au conseil municipal.

         Voilà ce que propose la liste « LUTTE OUVRIERE Faire entendre le camp des travailleurs » conduite à Argenteuil par Dominique MARIETTE et Sonia ALLANI.                                                  
                                                                                                                      Impr spéc LO le 17.03.14.

Dégoût

Tous les sondages prévoient pour l’instant une abstention record aux municipales de dimanche prochain. Les électeurs, surtout dans les milieux populaires, ont de quoi être écœurés par tous ces politiciens au service de la bourgeoisie, qui sont d’accord pour continuer à porter des coups aux travailleurs.
        Mais, dans plus de 180 villes, dont Argenteuil, le vote pour les listes Lutte Ouvrière permet d’exprimer clairement une révolte et une opposition venant, sans ambiguïté, du monde du travail.


jeudi 20 mars 2014

Avec la liste "Lutte Ouvrière Faire entendre le temps des travailleurs", votons pour des conseillers municipaux véritablement communistes

A ARGENTEUIL, VOTEZ POUR ELIRE DES CONSEILLERS MUNICIPAUX VERITABLEMENT COMMUNISTES

Pendant six ans, les deux élus de Lutte Ouvrière ont démontré ce que c’est d’être des conseilleurs véritablement communistes.
         Le communisme, c’est l’aspiration à faire disparaître cette société faite de classes sociales où la classe dominante opprime et exploite la classe laborieuse, le monde du travail. C’est l’aspiration à une société fraternelle où toutes les possibilités humaines seront mises au service de l’Humanité.
         C’est le vieux combat des opprimés contre leurs oppresseurs.
         Aujourd’hui, le parti Lutte Ouvrière maintient la flamme de ce combat.
         Durant six ans, les deux élus de Lutte Ouvrière d’Argenteuil sont restés deux militants de cet idéal.
         Ils ont joué leur rôle d’élus qui doivent répondre à toute sollicitation ou à tout problème venant de la population.
         Ils se sont prononcés selon leurs convictions, tenus par rien d’autre pour les exprimer que par celles-ci. Ils n’ont jamais voté les hausses d’impôts car elles ne pouvaient qu’être insupportables à une fraction notable de la population. Ils se sont opposés résolument à tout soutien à l’Ecole privée, soutien qui ne peut se faire qu’au détriment de l’école publique. Ils ont refusé tout geste en faveur des Eglises, question qui doit continuer à relever de la sphère privée. Ils ont rendu compte de leurs actes à la population. Ils ont assisté à toutes les initiatives du personnel, assemblées et grèves.
         Il faudrait que se poursuive à Argenteuil la présence de ces conseillers municipaux véritablement communistes.
         Patrice CRUNIL vit dorénavant en Bretagne où il milite maintenant aux côtés de nos camarades de la région.
         Dominique MARIETTE conduit lors des élections de dimanche la liste « LUTTE OUVRIERE Faire entendre le camp des travailleurs », avec Sonia ALLANI, une Argenteuillaise, informaticienne dans une entreprise de location de voitures.
Sanctionnons un gouvernement patronal
Affirmons une opposition ouvrière
Approuvons les objectifs nécessaires à nos futures luttes d’ampleur
Elisons des conseilleurs municipaux véritablement communistes



                                 

Droit de vote pour tous : un article de notre hebdo en vente au Presse-papier et auprès des militants


Une partie des travailleurs exclus des scrutins : droit de vote pour tous les étrangers, à toutes les élections !

Alors que se développe une campagne contre l'abstention, près de deux millions d'électeurs potentiels ont pourtant été volontairement écartés des urnes : les étrangers résidant en France et n'appartenant pas à l'Union européenne.
      Dans ses engagements de campagne de 2011, Hollande avait bien promis de leur donner le droit de vote s'il était élu. Sur ses 60 promesses, la cinquantième disait : « J'accorderai le droit de vote aux élections locales à tous les étrangers résidant légalement en France depuis cinq ans », prévoyant même de mettre cette mesure en place entre août 2012 et juin 2013. Mais, avant l'échéance fixée, il faisait machine arrière et décrétait qu'il ne présenterait le projet au Parlement qu'après les élections municipales de 2014, quand « il n'y aura plus d'enjeu ».
       Le prétexte invoqué pour justifier ce recul était qu'accorder le droit de vote aux étrangers nécessitait une révision de la Constitution, que seul le Congrès – c'est-à-dire la réunion du Sénat et de l'Assemblée nationale – pouvait valider, à condition que le projet de loi obtienne les trois cinquièmes des voix. Or, d'après les calculs de Hollande, il aurait manqué 34 voix pour parvenir à une majorité. Mais au lieu de se battre, même sur ce terrain limité, il a immédiatement choisi de reculer, comme l'avaient fait ses prédécesseurs du Parti socialiste Mitterrand et Jospin, sous prétexte que l'opinion n'aurait pas compris !
       Sur les 3,8 millions d'étrangers résidant en France, près de deux millions, qui ne font pas partie de l'Union européenne, sont en âge de voter. La plupart sont des travailleurs qui résident dans le pays depuis des années, participent à la production de richesses, y paient leurs impôts, leur logement, font marcher le commerce, etc. Pourtant, alors qu'ils sont pleinement engagés dans la vie sociale, ils n'ont pas le droit de donner leur avis par leur vote, même au plus bas niveau, celui de la ville dans laquelle ils habitent. En refusant le droit de vote aux étrangers non communautaires, le gouvernement qui se prétend socialiste écarte ainsi des scrutins toute une catégorie de travailleurs et, au-delà, il montre à quel point il méprise l'opinion de l'ensemble de ceux-ci.
       Le droit de vote à toutes les élections doit être reconnu sans restriction à tous les étrangers habitant en France !
                                                                      Marianne LAMIRAL


Foyer de vie de Saint-Leu-la-Forêt : contre la fermeture une mobilisation réussie. Une correspondance dans l'Hebdomadaire Lutte Ouvrière du 21.03.14.

Foyer de vie de Saint-Leu-la-Forêt : contre la fermeture une mobilisation réussie 

Jeudi 13 mars, une manifestation contre la fermeture du foyer de Saint-Leu-la-Forêt a regroupé une quarantaine de personnes devant le conseil général du Val-d'Oise, à l'appel de syndicats et d'une association de défense des personnes handicapées. De nombreux salariés du foyer et des parents de résidents accueillis au sein du centre ont été rejoints par des salariés d'autres établissements de l'association APAJH 95, qui gère le foyer, venus en solidarité.
L'APAJH 95 a la ferme intention de fermer le centre, prétendant que l'actuel foyer n'est pas rentable et n'est plus aux normes. L'APAJH 95 a d'ailleurs envisagé la construction d'un nouveau centre, plus grand, et a acheté un terrain à Saint-Leu pour un million d'euros, revendu moitié moins cher cinq ans plus tard. C'est l'actuel foyer de Saint-Leu qui a supporté les frais de l'emprunt pendant cinq ans et qui fait maintenant les frais de cette opération immobilière ratée ! Un déficit qui vient à point nommé pour justifier la fermeture.
Et surtout, l'APAJH ne propose au personnel et aux résidents handicapés qu'une fumeuse reprise de l'activité par une autre association. En réalité, les familles des résidents n'auraient qu'à chercher un autre centre d'accueil, ce qui est un drame, et le personnel serait reclassé ailleurs.
Au bout d'une demi-heure de manifestation, une délégation a été reçue par le conseil général, qui a nié être à l'origine de la fermeture du centre. Cela n'a étonné personne, l'APAJH s'abritant derrière le conseil général pour justifier sa politique. Par ailleurs, le maire de Saint-Leu a proposé un terrain sur sa commune pour une somme très modique, propre à la construction d'un nouveau foyer, ce qui a fort embarrassé la direction de l'APAJH !
Le personnel et les personnes handicapées vivant au foyer n'ont pas à payer la politique d'économies de l'APAJH 95. La mobilisation ne faiblira pas, les salariés et les familles des résidents ne baisseront pas les bras malgré les pressions exercées par la direction, et continueront à se battre pour le foyer.
                                                   Correspondant LO


mercredi 19 mars 2014

La Poste-95 ne veut pas mettre la main à la poche pour la distribution des plis électoraux : un communiqué de Lutte Ouvrière-95

Communiqué de Lutte Ouvrière
                  
Alors que ce n’est pas général à tous les départements, La Poste du Val d’Oise ne veut pas indemniser comme il se doit le personnel pour la surcharge de travail que le tri et la distribution des plis électoraux imposent cette semaine à ses agents. Pourtant, nos impôts via l’Etat indemnisent La Poste pour cette tâche supplémentaire.
         Lutte Ouvrière-95 dénonce les pressions que subissent ici et là des agents justement rétifs à cette surcharge de travail. Aux dernières nouvelles, l’indemnisation partielle pourrait concernée le temps supplémentaire des distributions. Mais pour réduire celui-ci, le courrier qui doit être normalement distribué ces jours-ci est mis en réserve. C’est inacceptable que La Poste s’attaque par les deux bouts à la population, aux agents, et aux usagers qui attendent leur courrier.


Radicaux de gauche sauce argenteuillaise : loin des travailleurs, près de la politicaillerie

Dans la dernière livraison de leur « lettre », les partisans de M. Leikine évoquent les élections argenteuillaises.
A un endroit : « Les discussions menées depuis des semaines afin de permettre le rassemblement de la gauche de gouvernement à Argenteuil n’ont pas permis… ».
A un autre, dans la profession de fois de leur liste, on note : « Au niveau national, la politique de François Hollande s’inscrit sans la continuité de celle pratiquée par Nicolas Sarkozy tant sur le fond que sur la forme, avec un discours sécuritaire aux relents racistes et xénophobes. »
D’un côté, on se réclame de la « gauche de gouvernement », de l’autre, on la dénonce.
Pire que le grand écart, on appelle cela comment au niveau clinique ?







Echo de campagne : créer des emplois sur du sable avec ce genre de cadeaux ?

Nous soumettons cette petite brève et cette information à nos « grands » concurrents qui ont, l’un et l’autre, de soit disant bonnes idées, pour créer les emplois qui manquent dans la localité pour les chômeurs et les jeunes, la palme revenant sur ce plan à G Mothron. Il s’engage : « Emploi : créer 10 000 emplois privés en 6 ans ».
Décathlon : à fond l’arnaque
500 000 euros par an de 2013 à 2016, soit 2 millions d’euros en tout : c’est ce que l’agglomération Angers Loire Métropole (ALM) va verser à Décathlon pour ne pas avoir construit à temps la bretelle routière prévue pour desservir le magasin dans le « contrat d’implantation » signé en 2007.
Les responsables d’ALM justifient le cadeau en expliquant que « c’est la règle » dans ce type de contrat. C’est bien là le problème ! Les grands bourgeois comme Mulliez, propriétaire de Décathlon, font du chantage à l’implantation et aux créations d’emplois qui vont parfois avec, afin de siphonner sans vergogne les caisses publiques.

Et c’est pour aider ces « pôvres » milliardaires que l’Etat annonce 50 milliards de coupes budgétaires dans les services publics d’ici à 2017...