dimanche 16 mars 2014

Echo de campagne : bientôt les majorettes ?

Drôle d’impression au carrefour « Babou » du centre d’Argenteuil  hier samedi après-midi. Comme les samedis précédents, de nombreuses équipes de candidats en campagne se mêlent et s’entremêlent. Flonflons, musique, posters géants, banderoles, ballons, tee-shirts, pourquoi pas, mais dans une atmosphère de foire.
         Prudemment, nous nous éloignons. Nous sommes à cinquante mètres, mais seuls. Nous pouvons discuter tranquillement, échanger des idées, faire partager notre axe de campagne : «faire entendre le camp des travailleurs ».

         Dernier élément de cette « américanisation » de cette campagne électorale locale : le clip de danse sans parole de l’équipe du maire sortant.

         Nous, ce n’est pas que l’on n’aime pas la danse dans d’autres circonstances privées, mais dans cette campagne, nous préférons aider à « remuer » un peu ce qu’il y a dans la tête de la population. DM

Echo de campagne sur Facebook



Sur facebook, paraît-il, la campagne se déchaîne, les horions pleuvent, les amis se déchirent.
         On peut aussi simplement transmettre : votez faire entendre le camp des travailleurs.

samedi 15 mars 2014

Echo de campagne : le programme de GM (suite)

« Les séniors : valoriser l’expérience des séniors, promouvoir la transmission entre  les générations. » c’est GM qui le dit.
Bigre, un extraordinaire programme ! C’est tout ce qu’il a à proposer aux anciens ?
L’expérience des anciens ! Ces anciens, dont les gouvernements de droite comme de gauche ont réduit les retraites, situation qui conduit un nombre grandissant d’entre eux vers la pauvreté et l’isolement.

Oui, il est temps que les anciens transmettent aux plus jeunes le souvenir par exemple de la grève générale de Mai 1968 qui saisit d’effroi, au moins pour un temps, la bourgeoisie de ce pays et ses serviteurs politiques d’alors. Une leçon grandement d’actualité.

Sécurité sociale : une situattion catastrophique : un article dans l'hebdomadaire Lutte Ouvrière



À la Sécurité sociale : Les raisons de la grève

15.000 emplois, près de 9% de son personnel, ont été supprimés en dix ans à la Sécurité sociale. C'est l'équivalent d'un plan de licenciement massif ! Cette coupe claire s'est effectuée au fil des départs en retraite.
Si en moyenne un départ sur deux a été remplacé, certains secteurs, n'ayant aucun remplacement, ont fermé et les centres ont été regroupés. La fusion des centres de proximité les a éloignés des assurés, rendant le contact bien plus difficile. Les liens téléphoniques personnalisés, vantés par les directions dans les années 1990, ont été remplacés par des plates-formes téléphoniques impersonnelles. Et cela pèse de plus en plus sur les conditions de vie des assurés sociaux, avant tout sur les plus démunis et les plus fragiles.
Cela touche aussi bien les centres d'assurance-maladie, les caisses d'allocations familiales, de retraite, que les Urssaf. Alors que les retards dans les traitements de dossiers étaient limités, ils se sont accrus partout. Les conditions de travail se sont considérablement dégradées. Et cela ne va pas s'arranger, puisque 2 000 emplois doivent encore être supprimés d'ici 2017. Quant aux salaires, ils sont bloqués. Seules les augmentations individuelles sont autorisées par la tutelle.
       Cette situation explique le mécontentement actuel et le choix des fédérations syndicales d'appeler à faire grève et à manifester le 18 mars.
      Car, comme tous les secteurs publics, la Sécurité sociale et les organismes qui la gèrent sont attaqués, pillés par les aides au patronat. Cela se traduit par des restrictions continues sur la couverture sociale, la limitation du service et de l'accueil des assurés et des pressions sur le personnel qui y travaille.
       Vraiment de quoi descendre dans la rue !

                                                           Correspondant LO


Pollution : une météo printanière et une société irresponsable



La pollution atteint depuis plusieurs jours des niveaux record. Le seuil d’alerte est dépassé dans plus de trente départements, dans la partie nord de la France et la vallée du Rhône.
     Impuissants face à la multiplication de tels épisodes de pollution, les pouvoirs publics ont fini par prendre quelques mesures pour gérer l’urgence.
     La vitesse maximale des automobilistes est abaissée dans de nombreuses régions et, pour limiter l’usage de la voiture, les transports en commun sont désormais gratuits en Île-de-France et dans quelques villes de province, jusqu’à lundi. Une mesure de bon sens qui mériterait d’être prolongée.
     Mais s’il s’agissait vraiment d’éviter les déplacements, il faudrait réduire l’activité économique au strict nécessaire, et décréter ces jours de pollution jours fériés payés, à la charge des employeurs. Ce serait une mesure d’urgence immédiate. Mais il faudrait aussi réfléchir à une autre organisation de l’économie, fondée sur de tout autres critères que la course au profit.

vendredi 14 mars 2014

Le 18 mars : grèves, manifestations, ripostons à la politique gouvernementale. Un article de notre hebdomadaire de cette semaine. (En vente à la librairie Le Presse-papier, lors de nos activités militantes et de campagne électorale. 1 euro. Il faut lire et faire lire la presse communiste, la presse révolutionnaire)

Le 18 mars : Pour une riposte à la politique gouvernementale

Le 18 mars, les fédérations syndicales CGT, FO, CFTC, CGC, CFDT et les syndicats de cadres et agents de direction des services sociaux appellent à la grève et à une manifestation à Paris, ainsi que dans certaines régions.
Ils protestent contre les suppressions de postes entraînant un surcroît de travail pour ceux qui restent. Les salaires sont bloqués et la CGT des organismes sociaux réclame 300 euros de rattrapage du pouvoir d'achat.
Les fédérations CGT, FO, FSU et Sud-Solidaires d'autres secteurs appellent aussi les salariés à manifester pour les salaires et pour l'emploi, ainsi que les retraités, qui vont voir leur niveau de vie baisser encore avec le gel des retraites complémentaires.
Les 50 milliards d'économies décidées par le gouvernement vont aggraver la situation de l'emploi dans les services publics, avec de nouvelles coupes dans le personnel, au détriment des travailleurs de ces services mais aussi des usagers.
Au nom de la compétitivité, le gouvernement veut faire cadeau au patronat de ses 30 milliards de cotisations d'allocations familiales. Cet allègement des prétendues « charges patronales » est un pillage pur et simple puisque ces cotisations ne sont qu'une partie du salaire différé versée à la Sécurité sociale. Voilà tout ce que contient le pacte de responsabilité gouvernemental même si les syndicats CFTC, CGC et CFDT ont fait mine de croire à des embauches, en acceptant un protocole de discussion au niveau des branches.
Face à un patronat soutenu par le gouvernement et bien décidé à ne rien céder, quitte à démanteler les protections sociales des salariés, la seule voie pour les travailleurs est une riposte à la mesure de ces attaques.
                                     

                                                                   Sylvie MARÉCHAL

Echo de campagne : Mensonge commence par la lettre M. M comme Mensonge, M comme…(à suivre)

GM s’engage. 15 engagements de campagne. 15 promesses électorales.
Se croit-il en campagne des présidentielles ?
« Jeunesse : diviser par deux le chômage des jeunes en privilégiant l’emploi privé » !
« Sécurité : faire baisser significativement et durablement la délinquance et la criminalité » !
« Tirer tous les élèves vers la réussite en donnant les mêmes chances à chaque famille dès la maternelle » ! Tirer ? Hou dia, la jeunesse n’est pas un char à banc !
Ouais, les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Mais, en attendant, GM considère sans doute que plus la promesse est grosse plus l’hameçon prendra le poisson.

Pour dénoncer une réalité difficile vécue par les milieux populaires d’Argenteuil comme d’ailleurs,
Pour approuver des perspectives qui ne relèvent pas des élus, les meilleurs soient-ils, mais de la conscience, de la volonté, et du combat de la population,
Pour sanctionner l’UMP, le PS, les serviteurs zélés des classes possédantes qui nous oppriment.,
Contre les démagogues de tous poils, votez pour la liste « Lutte Ouvrière Faire entendre le camp des travailleurs ».

jeudi 13 mars 2014

Echo de campagne : tract de ce jour de notre liste

-Elections municipales d’Argenteuil des 23 et 30 mars 2014-

VOTEZ ET FAITES VOTER
POUR LA LISTE
 « LUTTE OUVRIERE Faire entendre le camp des travailleurs »
Conduite par Dominique MARIETTE et Sonia ALLANI
pour
Sanctionner un gouvernement patronal
Affirmer une opposition ouvrière
Approuver les objectifs nécessaires à nos futures luttes d’ampleur
Elire des conseilleurs municipaux véritablement communistes

A Argenteuil comme ailleurs, la situation des classes populaires se dégrade, rongée par la chômage, la chute du pouvoir d’achat des salaires, des pensions et des allocations, la détérioration des services publics. La bourgeoisie défend becs et ongles ses profits sur le dos des producteurs, actifs et retraités, jeunes et vieux. Le dernier coup contre le monde du travail date de quelques jours : l’annulation de la hausse des pensions complémentaires des retraités du privé.
 Pour cette offensive, la bourgeoisie dispose de serviteurs politiques zélés. Elle a pu compter sur Sarkozy. Elle peut compter aujourd’hui sur Hollande pour augmenter ses profits sur le dos du monde du travail.
Les difficultés du monde du travail, partout les mêmes, ne se régleront pas au niveau de la commune. Mais à l’occasion des élections municipales, ce sont ces questions qui engagent la vie de l’énorme majorité de la population qu’il faut poser.
         Il faut profiter de ces élections pour sanctionner le gouvernement, ses représentants et les partis qui depuis des lustres contribuent au recul du monde du travail. Il ne faut pas que ni le PS ni l’UMP puissent se prévaloir de bons résultats lors des prochaines élections. Il faut sanctionner Hollande, le PS et ses alliés, du point de vue des intérêts du camp des travailleurs, en votant pour une opposition ouvrière, pour Lutte Ouvrière.
         Il faut profiter de ces élections pour défendre les objectifs qu’il sera nécessaire de mettre en avant lors des futures luttes du monde du travail : la hausse générale et substantielle des salaires, des pensions et des allocations ; l’échelle mobile de ces salaires, pensions, et allocations, pour leur augmentation mensuelle à la mesure de la hausse des prix. L’interdiction des licenciements. Le contrôle des comptes des entreprises qui permettra de connaître la vérité sur les manœuvres et les véritables profits des entreprises. Si ces objectifs ne sont réalisables que par la mobilisation de tous les travailleurs du pays, ils sont les seuls susceptibles de permettre une solution aux problèmes sans cesse plus importants des milieux populaires et de la société toute entière.
         Il faut envoyer au conseil municipal des militants véritablement communistes qui fassent entendre le camp des travailleurs comme nos deux élus l’ont fait pendant six ans.

         Autant de raisons de voter et de faire voter à Argenteuil, pour la liste « LUTTE OUVRIERE faire entendre le camp des travailleurs » conduite par Dominique MARIETTE et Sonia ALLANI