La pollution atteint depuis
plusieurs jours des niveaux record. Le seuil d’alerte est dépassé dans plus de
trente départements, dans la partie nord de la France et la vallée du Rhône.
Impuissants face à la multiplication de
tels épisodes de pollution, les pouvoirs publics ont fini par prendre quelques
mesures pour gérer l’urgence.
La vitesse maximale des automobilistes est abaissée dans de nombreuses régions et, pour limiter l’usage de la voiture, les transports en commun sont désormais gratuits en Île-de-France et dans quelques villes de province, jusqu’à lundi. Une mesure de bon sens qui mériterait d’être prolongée.
La vitesse maximale des automobilistes est abaissée dans de nombreuses régions et, pour limiter l’usage de la voiture, les transports en commun sont désormais gratuits en Île-de-France et dans quelques villes de province, jusqu’à lundi. Une mesure de bon sens qui mériterait d’être prolongée.
Mais s’il s’agissait vraiment d’éviter les
déplacements, il faudrait réduire l’activité économique au strict nécessaire,
et décréter ces jours de pollution jours fériés payés, à la charge des
employeurs. Ce serait une mesure d’urgence immédiate. Mais il faudrait aussi
réfléchir à une autre organisation de l’économie, fondée sur de tout autres
critères que la course au profit.
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