vendredi 14 mars 2014

Le 18 mars : grèves, manifestations, ripostons à la politique gouvernementale. Un article de notre hebdomadaire de cette semaine. (En vente à la librairie Le Presse-papier, lors de nos activités militantes et de campagne électorale. 1 euro. Il faut lire et faire lire la presse communiste, la presse révolutionnaire)

Le 18 mars : Pour une riposte à la politique gouvernementale

Le 18 mars, les fédérations syndicales CGT, FO, CFTC, CGC, CFDT et les syndicats de cadres et agents de direction des services sociaux appellent à la grève et à une manifestation à Paris, ainsi que dans certaines régions.
Ils protestent contre les suppressions de postes entraînant un surcroît de travail pour ceux qui restent. Les salaires sont bloqués et la CGT des organismes sociaux réclame 300 euros de rattrapage du pouvoir d'achat.
Les fédérations CGT, FO, FSU et Sud-Solidaires d'autres secteurs appellent aussi les salariés à manifester pour les salaires et pour l'emploi, ainsi que les retraités, qui vont voir leur niveau de vie baisser encore avec le gel des retraites complémentaires.
Les 50 milliards d'économies décidées par le gouvernement vont aggraver la situation de l'emploi dans les services publics, avec de nouvelles coupes dans le personnel, au détriment des travailleurs de ces services mais aussi des usagers.
Au nom de la compétitivité, le gouvernement veut faire cadeau au patronat de ses 30 milliards de cotisations d'allocations familiales. Cet allègement des prétendues « charges patronales » est un pillage pur et simple puisque ces cotisations ne sont qu'une partie du salaire différé versée à la Sécurité sociale. Voilà tout ce que contient le pacte de responsabilité gouvernemental même si les syndicats CFTC, CGC et CFDT ont fait mine de croire à des embauches, en acceptant un protocole de discussion au niveau des branches.
Face à un patronat soutenu par le gouvernement et bien décidé à ne rien céder, quitte à démanteler les protections sociales des salariés, la seule voie pour les travailleurs est une riposte à la mesure de ces attaques.
                                     

                                                                   Sylvie MARÉCHAL

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