mardi 18 février 2014

Territoriaux d'Argenteuil et de l'Agglomération : extraits du bulletin Lutte Ouvrière de ce 18.02.14.



Pour tous et tous ensemble !
Il a beaucoup été question d’une prime de 300 euros ces jours derniers parmi le personnel.
Chacun a besoin d’une hausse nette de salaire pour faire face à la chute de son pouvoir d’achat.
300 euros, le chiffre peut convenir. Pour tous, en augmentation mensuelle, pas sous forme de prime, mais intégrée au salaire !
Douche froide
Il y a deux ans, la Direction générale avait promis des travaux de rénovation à Jean Vilar. Ils devaient avoir lieu à l’été 2012 pour retaper les locaux de restauration et de douche du personnel.
Deux ans plus tard, toujours rien.
La DG pratique-t-elle le calendrier inca ?
Si 25 embauches  n’ont pas suffi, c’est qu’il en faut davantage.
Quand il y a une Atsem absente dans une école, ne pas la remplacer est devenu chose normale. Pour deux absents, on commence à envisager le problème.
Ce qui serait normal c’est qu’il y ait zéro poste vacant.
Il faut titulariser
Avec l’approche des élections, leur sort inquiète nombre de contractuels de catégories A et B.
Pour être titularisés, selon le règlement, ils doivent passer des concours. Ils ont pourtant été jugés  aptes à la fonction. C’est donc qu’ils font l’affaire. D’autant que certains ont vu leur CDD renouvelé plusieurs fois.
Titularisation immédiate pour ceux qui le souhaitent!
En plan
Rien ne va plus pour les plannings de Jean Vilar.
Mais en attendant, derrière les plannings, il y a des agents que l’on laisse en plan.
Rideau !
Nos salaires n’aiment pas faire de rÉgime
Avec la mise à plat des primes, certains ont eu une petite augmentation, d’autres pas.
Une augmentation générale et substantielle pour tous mettra tout le monde d’accord.
Pour les uns, pour les autres, pour tous.
Éducation façon « saint glin-glin »   
Dans une école, une Atsem absente depuis deux mois et demi n’avait toujours pas été remplacée.
La direction du service compte-t-elle agir d’ici la fin de l’année ?
Un rythme lent, trÈs lent.
Les groupes de travail concernant les agents des écoles et des centres de loisirs quant aux modifications liées à la réforme dite des « rythmes scolaires » n’avancent pas.
Qui va piano peut aller sano, mais également à l’eau.
Échelle mobile des salaires !
Nos cotisations retraites ont encore augmenté au premier janvier. C’est la quatrième hausse en quatre ans. Sans avancement, le montant net de notre salaire peut être en baisse.
L’ « échelle mobile de nos salaires » devra être un objectif central de nos prochaines luttes.
Les prix et les prélèvements augmentent, le salaire doit suivre.
Voir Rouge
Peillon a évoqué un projet gouvernemental de liquidation des « avancements automatiques » qui nous permettent actuellement de voir nos salaires ne pas aller complètement à la dérive.
Puis Peillon a démenti. Mais son copain responsable du groupe PS de l’assemblée nationale a surenchéri : le projet est bien dans les tiroirs.
Ce monsieur s’appelle Le Roux. Il serait bien temps que le rouge redevienne la couleur de la colère des travailleurs.
DÉFENDONS NOTRE POUVOIR D'ACHAT
Dans le secteur privé, l'heure est également à la modération salariale. Une étude sur les intentions de 200 entreprises en 2014 indique que les augmentations ne dépasseront pas 2,5 % au total dont 1,3 % pour les augmentations générales. On connaît même des grands groupes qui font beaucoup de profits, comme Sanofi, qui ont annoncé 0 % d'augmentation pour les salariés.
Il faut se mobiliser pour imposer non seulement des augmentations de salaire mais aussi que les salaires soient indexés sur les prix, l'échelle mobile des salaires.

Snecma-Safran-usine de Gennevilliers : extraits du bulletin Lutte Ouvrière de la semaine dernière



LE CRU 2014 EST ARRIVÉ
1% d’augmentation générale pour l’année, voilà la proposition salariale de la DG.
Qui l’eût cru ?
Plus les bénéfices explosent et plus nos salaires implosent… un phénomène un peu cru.
En tout cas, la crue des profits peut faire croître notre colère. Et c’est cru…cial !
ELLE VEUT NOUS USER LA SANTÉ
Il y a quelques années, la direction Safran nous avait vendu la mutuelle comme une obligation, puisqu’en échange elle était défiscalisable. Le gouvernement a décidé de changer les règles et de nous taxer sur de l’argent que l’on ne touche pas. Alors, que la direction prenne en charge cette part d’impôt supplémentaire.
UN CAPRICE DE PIÈCES
Il y a quelques semaines, « Pige pas vite » le responsable d’IKS à l’UIP-Fan, arrêtait les HS car il ne supportait pas qu’on puise les récupérer au lieu de se les faire payer.
Mais production oblige, maintenant il pleure pour que nous refassions des HS. Si lui est lunatique, pas nous !
Il y a quelques mois il sortait ses biscotteaux, maintenant il a tout remballé.
LA FONCTION CRÉE L’ORGANE
La valse des postes de direction à Gennevilliers a démarré dès le début février.
Les candidats pour remplacer « Texas Rangers » ne se sont pas bousculés. Alors, après bien des cachotteries dignes de cours d’école, c’est « Double face » qui devient directeur du centre.
Et ce n’est pas parce qu’il a commencé comme ajusteur aux Fonderies qu’il est du côté des travailleurs.
LA MOUCHE
Á la Fusion en Fonderie, « Groupama » va systématiquement cafter à la direction dès qu’il se passe quelque chose dans l’atelier.
Un véritable rapporteur ! Á l’école, il irait voir la maîtresse pour les bons points.
Drôle de personnage !
UNE TOILETTE NÉCESSAIRE
La direction reviendrait avec un nouveau projet de modernisation de l’usine. Cette fois-ci, 150 millions d’euros seraient mis dans le projet : ateliers, bureaux, resto, tout y passerait, selon ses dires. Mais tiendra-t-elle compte de notre avis ? Rien n’est moins sûr si nous ne grognons pas !
POURQUOI EST-IL SI MÉCHANT ? PARCE QUE !
Régulièrement, Fabre passe sur le centre pour remotiver les troupes. C’était le cas fin janvier. Dans l’amphi de l’usine des Eaux, loué pour l’occasion, il a déclaré aux cadres présents qu’il fallait se secouer.
Il veut convaincre de sa politique « Orangina ». Pour nous beaucoup de bulles, et des salaires qui ne décollent pas du fond.


DA VINCI CODE
La semaine dernière, « Guacamole » s’est pris pour Sébastien Loeb. Avec sa Twingo, il a foncé dans l’usine se moquant de la sécurité et du code de la route. Pour le code du travail, c’est pareil il s’en tape. Il décode les codes à sa façon, et du coup, ce n’est vraiment pas un « codeau ».
UN CHAPEAU Á LARGES BORDS
Combien va coûter la retraite chapeau ? C’est une véritable énigme. La direction parle de 4 millions d’euros, sans vraiment en être sûre.
Mais payer un complément de retraite à tous les cadres dirigeants, pour atteindre leur salaire comme s’ils étaient en activité, voilà le cadeau !
Quand on sait ce qu’empochent par mois Herteman et ses potes, l’addition risque d’être salée.
MENTEUR, MENTEUR
« Texas Rangers » s’en va pour officier comme directeur à Sagem Massy. Après plusieurs années passées à Gennevilliers, il part sans laisser un souvenir impérissable, ni de regrets. Il laisse l’image d’un « bananeur », et d’un personnage prêt à vous rendre service… si vous n’avez besoin de rien. Alors, mauvais vent !!!
ELLE NOUS MÈNERAIT EN BATEAU ?
La direction générale Safran ne sait plus comment dépenser tant de bénéfices. Alors, en panne d’inspiration, elle se lance dans la construction d’un deuxième bateau de course, cette fois-ci en collaboration avec la Banque Populaire.
Pendant que nous ramons et galérons, ces oisifs du siège se paient des joujoux à plusieurs millions d’euros.
Faut vraiment que nous les fassions changer de cap !
LA GRÈVE DÉFEND TOUS LES SALARIÉS
La totalité des salariés de l’atelier RMSE, ex Snecma Service du Bât 35 à Villaroche, ont été en grève pendant 15 jours contre le licenciement de deux chefs d’équipe.
La direction leur reprochait d’être trop arrangeants avec nous, notamment pour rentrer les heures effectuées dans Gestor, pour sortir les moteurs.
Á vouloir faire un exemple de flicage, qui visait en fait tous les travailleurs, la direction a fait l’unanimité contre elle et la solidarité de tous s’est exprimée, contre les licenciements.

HOMMAGE !
Vous avez tous appris le décès de notre camarade Joëlle Bergeau la semaine dernière.
Joëlle a laissé une empreinte militante sur le site de Gennevilliers dont tout le monde se souvient.
Nous souhaitons lui rendre un dernier hommage en quelques lignes sur ce bulletin des travailleurs qui était aussi le sien pour lui dire au revoir !

lundi 17 février 2014

Editorial des bulletins Lutte Ouvrière d'entreprise du 17.02.14.



C’est leurs profits ou nos emplois

Le « pacte de responsabilité » est devenu l’alpha et l’oméga de la politique gouvernementale. La réponse à tout, qu’il s’agisse de lutter contre le chômage, de relancer l’activité ou de restaurer le pouvoir d’achat. Quelle comédie !
     Le pacte de responsabilité n’est qu’un nouveau cadeau de 30 milliards au patronat. Il est à ajouter à la longue liste des allégements de cotisations patronales qui n’ont jamais créé d’emplois et n’en créeront pas plus demain.
     Oh, le gouvernement jure que, cette fois, il demandera au patronat des « contreparties » en termes d’emplois ! Dans un premier temps, ledit patronat a joué le jeu, le patron du Medef, Pierre Gattaz, payant même de sa personne en arborant un pin’s « un million d’emplois ».
     Mais la semaine dernière, alors qu’il accompagnait Hollande aux États-Unis, Gattaz a déclaré qu’il n’était pas question qu’il y ait de contrepartie. « Erreur, couac de communication », a-t-on expliqué dans les milieux patronaux. Gattaz lui-même est revenu sur ses propos. Toujours est-il qu’il a bien laissé échapper le fond de sa pensée : le patronat veut prendre les 30 milliards, un point c’est tout !
     Les hypocrites sont du côté du gouvernement. Hollande et Ayrault savent à quoi s’en tenir depuis le début car ils ne veulent imposer aucune contrainte au patronat. Leur politique est à l’exact opposé : les patrons disent leurs conditions et le gouvernement obtempère.
     La débauche d’affection de la semaine dernière entre Hollande et le patronat français installé en Californie n’est pas que symbolique. Quand Hollande déclare à tous ces patrons que le gouvernement est là « pour eux », il faut le croire !
     Ce n’est pas non plus par simple politesse qu’Ayrault a reçu à Matignon les dirigeants de grandes entreprises internationales et qu’Hollande les a invités à l’Élysée. L’objectif est clair. Il s’agit de répondre à leurs besoins. Qu’est-ce que le gouvernement mettra sur la table pour les attirer ? Une baisse de l’impôt sur les sociétés ? De nouvelles exonérations de cotisations ou d’impôts ?
     La réalité est que le gouvernement est au service de cette bourgeoisie et qu’il ne conçoit pas d’autre politique que de lui servir la soupe.
     Il ne faut pas s’en étonner, tous ceux qui gouvernent, qu’ils soient de droite ou de gauche, ont été choisis et sélectionnés par leur dévouement au système capitaliste. Leur priorité, ce sont les affaires de la bourgeoisie, ses profits, sa compétitivité.
     Quant aux travailleurs ou aux chômeurs, ils sont priés de patienter le temps que l’économie aille mieux et que les patrons aient besoin de bras à exploiter. Mais combien d’années faudra-t-il encore attendre ?
     Pour la caste politique, les travailleurs ne sont que les soutiers de l’économie, sommés de s’adapter et d’accepter leur sort d’exploités. Il n’y a aucune pitié, aucune mesure favorable, à attendre de ces gens-là.
     Même au plus fort du développement du capitalisme, alors qu’ils étaient à la base de la production, des progrès et de l’enrichissement général, les travailleurs n’en ont eu que les miettes.
    Mais depuis que l’économie mondiale est entrée dans le marasme, la bourgeoisie préserve ses privilèges au prix d’une exploitation de plus en plus féroce, au prix du chômage de masse et de l’appauvrissement général des travailleurs.
     La domination de la bourgeoisie menace le monde du travail dans ce qu’il a de plus essentiel et ce, avec la bénédiction de tous les gouvernements, y compris ceux qui se prétendent socialistes. À les entendre, tout le pays dépend de la prospérité de la bourgeoisie. Mais une poignée de parasites richissimes ne fait pas un pays !
    L’écrasante majorité de la population est composée de travailleurs et de leur famille, qu’ils soient au travail, au chômage ou à la retraite. Ce sont eux qui sont indispensables au fonctionnement de l’économie. Sans leurs bras et leurs cerveaux, comment la société tournerait-elle ? La société, c’est eux ! L’intérêt du pays est leur intérêt !
     Pour préserver l’existence de la majorité, les travailleurs doivent opposer leur propre politique à la politique des gouvernants.
     Aux licencieurs, les travailleurs doivent opposer l’interdiction des licenciements. Au patronat qui ne cesse de restructurer et de supprimer des emplois, ils doivent opposer la répartition du travail entre tous sans diminution de salaire. Aux capitalistes qui profitent du chômage de masse, ils doivent opposer la nécessité d’embaucher de sorte que chacun ait droit à un emploi.

A Argenteuil, une liste "LUTTE OUVRIERE Faire entendre le camp des travailleurs". Aidez- vous à faire entendre La liste LUTTE OUVRIERE FAIRE ENTENDRE LE CAMP DES TRAVAILLEURS conduite à Argenteuil par Dominique MARIETTE, enseignant retraité, et Sonia ALLANI, informaticienne

La liste LUTTE OUVRIERE FAIRE ENTENDRE LE CAMP DES TRAVAILLEURS conduite à Argenteuil par Dominique MARIETTE, enseignant retraité, et Sonia ALLANI, informaticienne, ne comprend ni homme de la finance ni grands patrons, mais des salariés du privé et du public, des travailleurs en activité, des travailleurs au chômage, des retraités. Des candidats unis par la volonté de faire entendre le camp des travailleurs.
     Le gouvernement Hollande, comme son prédécesseur est au service du patronat et fait payer la crise à la population. Les licenciements continuent, le chômage et la misère montent, les services publics sont attaqués, la TVA augmente... pendant ce temps les profits des banques et des grands groupes flambent !
      Les travailleurs doivent s’organiser autour d’un programme de défense de leurs intérêts et préparer les luttes qui seules permettront d’inverser la situation.
     A l’occasion des élections municipales qui auront lieu au mois de Mars une véritable opposition à ce gouvernement, dans le camp des travailleurs, doit se faire entendre. Les listes Lutte Ouvrière permettront, à Argenteuil comme ailleurs, de sanctionner des gouvernants au service du grand patronat exploiteur et licencieur.


Rejoignez-nous pour nous aider et participer à ce combat ! Des tracts, des brochures, des affiches sont à votre disposition. Mais c’est en discutant autour de nous, du sens de cette candidature, que l’on fera l'essentiel pour faire entendre notre camp.


Imérys : ce ne sont pas les licencieurs qui paient l’ardoise

Le groupe minier français Imerys vient de lancer une OPA (offre publique d’achat) sur le groupe américain Amcol : il est prêt à débourser 1,2 milliards d’euros pour mettre la main sur ce champion de la bentonite, acquisition qui lui permettrait de doubler de taille.
      Quoi de plus banal qu’une OPA dans la grande jungle capitaliste… mais celle-ci intervient alors qu’Imerys est en train de fermer sa mine d’ardoise de Trélazé (Maine-et-Loire), jetant 180 travailleurs sur le carreau.

      Une preuve flagrante que, pour maintenir une activité sur le site de Trélazé ou au moins assurer aux ardoisiers le maintien de leur salaire, l’argent existe bel et bien. Il faut donc le prendre là où il est.