lundi 17 février 2014

Imérys : ce ne sont pas les licencieurs qui paient l’ardoise

Le groupe minier français Imerys vient de lancer une OPA (offre publique d’achat) sur le groupe américain Amcol : il est prêt à débourser 1,2 milliards d’euros pour mettre la main sur ce champion de la bentonite, acquisition qui lui permettrait de doubler de taille.
      Quoi de plus banal qu’une OPA dans la grande jungle capitaliste… mais celle-ci intervient alors qu’Imerys est en train de fermer sa mine d’ardoise de Trélazé (Maine-et-Loire), jetant 180 travailleurs sur le carreau.

      Une preuve flagrante que, pour maintenir une activité sur le site de Trélazé ou au moins assurer aux ardoisiers le maintien de leur salaire, l’argent existe bel et bien. Il faut donc le prendre là où il est.

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