Pour
information, un compte-rendu de l’initiative dont nous avons parlé sur ce blog
contre la dégradation dans les zones d’ « éducation prioritaire »
et qui nous avait conduits à nous rassembler à l’université de Nanterre, la
semaine passée. Ce compte-rendu quelque peu hermétique pour ceux qui ne
connaissant pas l’Education nationale émane d’un responsable du syndicat CGT
Educ’action. DM
« La ministre a fait un discours puis
est repartie dès celui-ci achevé. La salle était constituée des représentant-es
de réseaux, avec visiblement plus de chefs d’établissements, coordonnateurs
réseaux, inspecteurs, que de collègues « de base ».
Il y a ensuite eu un petit film réalisé
par le CRDP (recherche pédagogique)
sur 3 expériences menées en maternelle, primaire et collège ZEP de l’académie.
Le collège présentait son travail sur l’orientation, avec des élèves qui se
destinaient au LP : pas anodin.
Enfin, on a eu droit au compte rendu des
assises locales et des ateliers du matin réunissant les représentants des
réseaux.
Rien de surprenant : les liens avec
les parents, les difficultés, la nécessité de reconnaitre le travail des
collègues en ZEP, la pédagogie…
Le retour des IG (inspecteurs généraux) est assez parlant : évaluation par
compétences, refondation des programmes, explicitation du socle commun (avec
l’idée que les IPR (inspecteurs
principaux régionaux) et les enseignant-es de ZEP devaient contractualiser
en début d’année ce qui devait être prioritaire dans les programmes : le
socle comme RSA éducatif pour les élèves de ZEP en somme). Un désaccord est
acté entre les remontées des collègues sur la nécessité d’effectifs réduits en
ZEP et les rapports qui président aux assises et qui considèrent que l’effet
n’est pas probant (c’est mieux qu’à Créteil où ça n’a pas été soulevé dans les
assises)
Les organisations syndicales étaient
invitées, mais pas à intervenir. La
CGT et le SNES l’ont fait en se saisissant des quelques
minutes laissées à la salle pour poser des questions aux IG (6 ou 7 de mémoire).
Une collègue enseignante de Cotton avait
ouvert le feu en demandant pourquoi les lycées n’étaient pas invités. Réponse
des IG : l’éducation prioritaire concerne la scolarité
obligatoire (ce que nous avons évidemment remis en question au titre des
organisations syndicales lors du bref temps qui nous a été accordé pour poser
nos questions) et les proviseurs pouvaient consulter les équipes des lycées ZEP
s’ils le souhaitaient!
Pour l’absence des lycées, le budget
(nombre d’établissements sortant de la carte des ZEP, effectifs par classe…),
les IG nous ont renvoyé vers le ministère.
Lisez les pages suivantes de ce blog, actualisées chaque jour : des
prises de position sur l’actualité locale et générale. L’éditorial de la
semaine de nos bulletins, des extraits de ceux-ci. L’agenda des militants Lutte
Ouvrière,…
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