mercredi 18 septembre 2013

Réalisations et services publics de qualité sont des nécessités, mais sur ce terrain également, prenons sur les profits.

Approche des élections municipales oblige, et c’est bien normal, la question des réalisations municipales et celle des hausses d’impôt opérés prend place dans les préoccupations locales de la part des partis déjà en campagne. Elle vient d’alimenter quelques articles au niveau de médias nationales.
     Nous aurons donc l’occasion d’y revenir dans les temps qui viennent.
     Mais déjà, nous pouvons affirmer un certain nombre de choses.
     Dans les réalisations qui ont été faites, au niveau des écoles, de la voirie, des maisons de quartiers, … nous ne voyons que des réalisations qui devaient être faites car nécessaires à la population.
     On ne nous dira pas qu’une société aussi riche que la nôtre ne peut pas entretenir ce genre de choses, car ce sont des réalisations fondamentalement nécessaires à la population. Ce ne sont pas des « extras ».
     Ce serait donc à l’Etat de les financer, quitte à ce qu’il ne maintienne pas les profits des actionnaires de chez Dassault par des commandes de Rafale, ou qu’il rogne les subventions au grand patronat qui renforce, là encore, les profits de celui-ci.
     Donc oui aux réalisations nécessaires, mais non à des revenus des simples contribuables rognés, par ce côté-là également, par l’augmentation des impôts, et des impôts locaux entre autre, taxes d’habitation comme taxe foncière.

     C’est cette position que nous avons défendue durant ces six ans, en ne votant pas les augmentations de ces impôts proposées, et en nous exprimant publiquement sur le sujet.

Le marché des Côteaux : même les réactionnaires ne peuvent qu'être satisfaits de cette rénovation, par ailleurs totalement légitime.

Education : le figuier local ne peut pas cacher une forêt malade à soigner

Une nouvelle fois nous n’avons pas été consultés sur le contenu de la tribune municipale du numéro du Mag de septembre, avant la sortie de celui-ci, qui porte sur la rentrée scolaire à Argenteuil.
     Cela dit, nous n’avons rien à dire sur ce qui y est évoqué des réalisations nécessaires à la mesure de la responsabilité de la municipalité en matière d’école primaire, et de son intérêt pour l’éducation scolaire.
   Cela dit, tout n’est pas rose en cette rentrée scolaire sur la Ville. Dans les lycées en particulier, il faut signaler la hausse générale des effectifs, et la pression exercée par les autorités académiques pour les faire accepter. Il n’y a pas que la situation dramatique du lycée Georges Braque dont nous avons déjà plusieurs fois parlée. Mais est-ce acceptable que dans un lycée tel que Daubié, au Val-Nord, on atteigne des effectifs de 35 élèves dans certaines classes ?
      Cela ne relève pas de la responsabilité municipale ? Certes, mais c'est une réalité qui pèse lourdement, en particulier, sur l'avenir des jeunes.

     Nous reviendrons ultérieurement sur d’autres aspects liés à l’Education évoqués dans le mensuel.

Grèce : les fonctionnaires défendent leur peau

Des milliers de fonctionnaires grecs ont commencé une grève pour s’opposer à la mise en disponibilité de 25 000 d’entre eux d’ici la fin de l’année, en particulier dans l’Éducation nationale. Les salariés « mis en disponibilité » ne touchent que 75% de leur salaire, pendant huit mois maximum, avant un probable licenciement. Ce chômage forcé s’accompagne de la fermeture d’établissements scolaires, en premier lieu dans l’enseignement technique.
     Pour satisfaire les banquiers et financiers internationaux, créanciers de la Grèce, le gouvernement grec n’hésite pas à saigner à blanc toute la population.

Cour des comptes : ça crève pourtant les yeux

La Cour des Comptes préconise la suppression complète du remboursement des lunettes et des lentilles par la Sécurité sociale, pour le basculer entièrement vers les assurances complémentaires. Ce remboursement est déjà minimal - moins de 4% des frais en moyenne – mais une telle mesure augmenterait mécaniquement le nombre de ceux qui renoncent à des soins, faute d’une mutuelle efficace, voire faute d’une mutuelle tout court.

     La Cour des Comptes est atteinte de cécité sociale. Pour faire des économies sur le dos des classes populaires, elle ne manque pas d’imagination. Mais ses lunettes ne lui permettent pas de s’en prendre aux industriels de l’optique et des réseaux de distribution, qui encaissent chaque année plus de 3,7 milliards d’euros.

Etats-unis : Le « rêve américain » d’une petite minorité se porte bien

Cette année, Bill Gates est redevenu l’homme le plus riche du monde, avec une fortune estimée à 72 milliards de dollars. Le second sur la liste des plus riches a gagné plus de 1 milliard de dollars par mois, et les 400 plus riches Américains cumulent l’équivalent du PIB de la Russie.
     En pleine crise, alors que l’économie s’effondre, que les salaires diminuent, qu’une part croissante de la population se nourrit avec des bons d’alimentation, les très riches ont vu leur fortune croître encore plus rapidement.

     Face à ce monde absurde, l’appropriation par la collectivité des richesses créées par le travail de tous et leur utilisation pour le bien commun, relèvent de la simple logique.

mardi 17 septembre 2013

Municipales 2014 : une réunion publique de Lutte Ouvrière

VENDREDI 4 OCTOBRE

REUNION PUBLIQUE
Avec débat

A 20 HEURES 15

Avec

Patrice CRUNIL et Dominique MARIETTE
Conseillers municipaux d’Argenteuil

« Quelle politique LUTTE OUVRIERE défendra dans les élections municipales de mars 2014 »

ESPACE NELSON MANDELA

82 bd Leclerc

A Argenteuil

-entrée libre-



Education : de la réalité sur place aux déclarations d’intention, un monde ! Les parents de Ronceray ont raison de se mobiliser

Les parents d’élèves FCPE appellent à un rassemblement ce soir à 17 heures devant le lycée Ronceray de Bezons. Ils protestent contre le fait que rien n’a été prévu pour accueillir les élèves de ce lycée qui ont échoué au bac à la session de juin dernier : ni redoublement dans le lycée ni nouvelle affectation dans un autre de la région.
     C’est dommage que la connaissance de cette situation scandaleuse n’ait pu être portée en direct hier à M. Sapin, le ministre du Travail venu faire des photos à l’école de la « deuxième chance » d’Argenteuil.
     Ces gens-là pérorent sur l’échec scolaire et sur la nécessité ô combien justifiée de donner une « seconde chance » aux jeunes en échec. Mais ces jeunes de Bezons qui ne sont pas sortis du système scolaire, quelle perspective immédiate va-t-on leur donner ?

     Il y a urgence.

Education : le baratin de Peillon

A propos de la visite du ministre de l’Education nationale à Marseille, le journal Le Parisien titre : « Peillon veut rassurer les profs de ZEP », rapportant ses paroles : « Les efforts doivent porter là où il y en a le plus besoin ».
      Belle idée, mais sur le terrain, on en est bien loin.
      Et pour cela, pas la peine d’aller si loin.
     Au lycée Georges Braque d’Argenteuil, un lycée classé ZEP où il y aurait tellement besoin de moyens supplémentaire, la dégradation vient de franchir une nouvelle étape : 32 élèves dans les classes de seconde.
     Face au pipeau du ministre, faire gronder le tambour de la révolte.