vendredi 3 février 2012

Tous aux côtés d'Arezki Kerfali le 8 mars

Arezki Kerfali, l’ami d’Ali Ziri, avec lequel il a été interpellé un soir de juin 2009, est toujours convoqué pour « outrage à agents » le 8 mars prochain.
     C’est dans la continuité de pratiques anciennes qui veulent que lorsqu’un justiciable se plaint de comportements inadmissibles de la part de ceux qui devraient donner l’exemple, c’est ce justiciable qui se retrouve à rendre des comptes devant les tribunaux.
     Mais ce n’est pas parce que c’est des pratiques courantes qu’elles sont pour autant acceptables.
     La première des réponses est de se retrouver nombreux le jeudi 8 mars aux côté d’Arezki Kerfali.

jeudi 2 février 2012

Rafale-Dassault : pour les salaires des travailleurs, toujours des mirages

La famille Dassault risque d'empocher le pactole avec la perspective de vente à l'Etat indien d'un certain nombre de rafales.
     Pour les salariés, l'annonce tonnitruante de cet espoir de contrat ne change rien à leur revendication répétée depuis des mois : une augmentations substantielle de leurs salaires !

Tous au meeting avec Nathalie

Demain vendredi...


Départ collectif en voiture d'Argenteuil : demain soir à partit de 18 heures 30, "café des Deux gares", sortie Orgemont à la gare d'Argenteuil-centre

Lejaby : un communiqué de Nathalie Arthaud

Pour une éventuelle reprise, combien de licenciements ?
L’annonce de la reprise de l’usine Lejaby d’Yssingeaux, si elle était confirmée, serait évidemment une bonne nouvelle pour les ouvrières menacées de licenciement. Si je me réjouis pour ces travailleuses qui ne perdront peut-être pas leur travail, je veux également dénoncer l’hypocrisie révoltante de ce gouvernement qui, comme par hasard à 80 jours des élections, fait mine de se préoccuper du sort d’ouvrières menacées.
    Jour après jour, depuis des années, ce sont des milliers d’usines qui ont fermé sans que ni Sarkozy, ni Wauquiez, ni quiconque lève le petit doigt. Hier, en un seul jour, il a été annoncé que le bâtiment devrait supprimer 10 000 emplois cette année, que 6000 emplois seraient menacés chez Arcelor Mitral, que les chantiers navals Baudet étaient placés en redressement judiciaire…
     Il n’est même pas sûr que les gesticulations pré-électorales de Sarkozy et de ses sous-fifres rendent un emploi pérenne aux travailleuses de Lejaby – mais il est certain en revanche que les milliers d’autres licenciés en puissance n’ont rien à attendre d’eux. Comme ils n’ont rien à n’atten­dre d’aucun des candidats sauveurs suprêmes qui font mine de s’intéresser à eux le temps d’une campagne électorale. Pour imposer l’interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous, les travailleurs ne devront compter que sur eux-mêmes, sur leurs mobilisations et sur leurs luttes.

Nathalie Arthaud, le 2.2.12.


Crise du logement : une catastrophe sociale !

Comme chaque année, la fondation Abbé-Pierre a rendu un rapport sur le mal-logement en France. Plus de 700 000 personnes sont privées d’un domicile personnel, dont 130 000 sans domicile du tout. En tout, 3,6 millions sont non ou mal logés. Mais des millions d’autres ont de plus en plus de mal à payer leur loyer, et risquent donc de perdre leur logement. D’ailleurs les expulsions - 100 000 en 2011 - ont été multipliées par deux. Une grande partie des classes populaires ne peut plus se payer un logement décent.
     Cela fait 20 ans que l’État ne construit pas assez de logements.
     Pour que tous soient logés, il faudra déloger les riches et leurs politiciens de la direction de la société.


Ermont : un collège dit "stop"

Un appel à un "collège mort" est lancé pour demain matin vendredi au collège Jules Ferry d'Ermont. Les moyens sont prévus en chute libre à la rentrée prochaine. En conséquence, les élèves seront moins encadrés dans leurs apprentissages.
     Enseignants et parents disent non.
     Pour éviter que l'école ne meure, il faut que vivent la colère et le combat.

mercredi 1 février 2012

Plaque à la mémoire d'Ali Ziri : un communiqué des élus Lutte Ouvrière d'Argenteuil

Communiqué de presse

Une plaque à la mémoire d’Ali Ziri, cet habitant de la commune mort suite à son interpellation par la police nationale, avait été fixée le 14 janvier. Après protestation des syndicats de policiers, le Préfet du Val-d’Oise a ordonné à la Ville de procéder à son retrait.
            Les élus Lutte Ouvrière dénoncent l’injonction faite à la municipalité d’ôter la plaque à la mémoire d’Ali Ziri.
            Sachant que les pratiques de certains policiers peuvent conduire à de tels drames, comme vient de le rappeler une autre affaire s’étant déroulée à Clermont-Ferrand, les élus Lutte Ouvrière manifestent leur entière solidarité avec ceux qui veulent la vérité.
            Le communiqué de la ville d’Argenteuil évoque la pose d’une nouvelle plaque « à l’issue de la procédure judiciaire » engagée, procédure qui risque d’être sans suite,  puisque, faut-il le rappeler, l’initiative d’installer la première plaque était la réponse à la décision du parquet de Pontoise de demander le classement, c’est-à-dire l’enterrement pur et simple de « l’affaire Ali Ziri » !
     Les élus LUTTE OUVRIERE d’Argenteuil demanderont au prochain Conseil municipal qu’une autre plaque soit immédiatement installée à l’emplacement de la précédente.

                                                           Argenteuil le 1.02.12.

Mort de Wissam à Clermont-Ferrand : un extrait d'un article du site "france-info"

« Le rapport de la police des polices sur l’arrestation mouvementée d’un homme à Clermont-Ferrand, le soir de la Saint-Sylvestre, pointe une méthode d’immobilisation irrégulière. "Il s’agit bien de violences", selon l’avocat de la famille de la victime.
Les proches du jeune homme ont organisé une marche blanche jusqu'au commissariat.
La technique d’immobilisation en cause s’appelle le pliage. Elle consiste à maintenir quelqu’un la tête penchée contre les genoux, et elle ne figure pas dans la panoplie réglementaire des policiers français.
     Selon un rapport de l’inspection générale de la police nationale, Wissam El-Yamni a été maintenu en position de pliage dans la voiture de police qui l’emmenait au commissariat après son arrestation, le soir de la Saint-Sylvestre. Interpellé sur un parking, cet homme âgé de 30 ans est tombé dans le coma à son arrivée au commissariat de Clermont-Ferrand. Il est mort 9 jours plus tard.
     La police des polices n'a pas jugé irrégulières les conditions de l'arrestation, mais elle s'est penchée sur ce qui s'est passé dans la voiture. Selon une source judiciaire, qui cite le rapport, "le pliage ne fait pas partie" des techniques "apprises lors de la formation initiale et continue" des policiers. C’est donc une technique illégale.