Communiqué de presse
Une plaque à la mémoire d’Ali Ziri, cet habitant de la commune mort suite à son interpellation par la police nationale, avait été fixée le 14 janvier. Après protestation des syndicats de policiers, le Préfet du Val-d’Oise a ordonné à la Ville de procéder à son retrait.
Les élus Lutte Ouvrière dénoncent l’injonction faite à la municipalité d’ôter la plaque à la mémoire d’Ali Ziri.
Sachant que les pratiques de certains policiers peuvent conduire à de tels drames, comme vient de le rappeler une autre affaire s’étant déroulée à Clermont-Ferrand, les élus Lutte Ouvrière manifestent leur entière solidarité avec ceux qui veulent la vérité.
Le communiqué de la ville d’Argenteuil évoque la pose d’une nouvelle plaque « à l’issue de la procédure judiciaire » engagée, procédure qui risque d’être sans suite, puisque, faut-il le rappeler, l’initiative d’installer la première plaque était la réponse à la décision du parquet de Pontoise de demander le classement, c’est-à-dire l’enterrement pur et simple de « l’affaire Ali Ziri » !
Les élus LUTTE OUVRIERE d’Argenteuil demanderont au prochain Conseil municipal qu’une autre plaque soit immédiatement installée à l’emplacement de la précédente.
Argenteuil le 1.02.12.
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