Ce soir, nous nous sommes réunis sur les lieux de l'arrestation d'Ali Ziri, ce travailleur retraité algérien mort à la suite d'un contrôle effectué par la BAC le 9 juin 2009. Il devait décéder quelques heures plus tard.
Notre crainte à tous est que l'affaire se perde définitivement dans les jours qui viennent dans les sables d'un non-lieu. Les participants au rassemblement de ce soir et à la manifestation qui nous a conduit à la Sous-préfecture ont tenu à montrer que, eux, n'oubliaient pas.
Une police telle que la BAC se sent protégée et couverte. Et les courbettes que NS et ses hommes font aujourd'hui à l'extrême-droite et à sa politique anti-étrangers ne peuvent que renforcer l'état d'esprit nauséabond de ce corps.
Une raison de plus pour manifester notre colère contre ce déni de justice, comme nous l'avons fait ce soir.