Argenteuil, les piétons, une priorité pour la circulation des personnes en fauteuil, pour les poussettes de bébé, et pour tous

 

Pourquoi ce qui est possible à Paris ne l’est pas à Argenteuil ?

 

 

Une photo prise sur le sujet en 2017 du militant de l’Environnement, Alain Hérin, d’EVA

 

Il faut des voies pour des voitures, il en faut d’autres pour les vélos, mais il en faut d’abord pour les piétons, lesdits trottoirs.

         Si les transports en commun étaient bien différents que ce qu’ils sont, la voiture serait bien moins utilisée dans les zones urbaines. Si les pistes cyclables étaient en continuité, l’utilisation du vélo se développerait certainement comme cela fut le cas par l’installation d’un circuit gigantesque de pistes adaptées dans les pays du Nord. C’est loin d’être le cas dans le pays, et ne parlons pas d’Argenteuil. Conclusion, localement, la priorité devrait être à un aménagement des trottoirs pour une marche confortable et dénuée de danger…

         Dans un commentaire à propos de la fièvre pré-électorale de rénovation de rues, Ludovic P. écrit : «Concernant la circulation des piétons, je remarque les trottoirs et leurs bateaux ou entrées charretières. C'est un enfer pour les piétons. Ça monte ça descend. Ce n'est pas faute de leur avoir dit et redit par plusieurs Argenteuillais et même des associations. Mais on continue à faire des trottoirs uniquement pour les voitures au détriment des piétons. » Et s’il n’y avait que l’impression de montagne russe des trottoirs, il est vrai très préjudiciable aux anciens qui, comme moi, ont avec l’âge une tendance à racler le sol, mais il y a tout un tas d’armatures métalliques anti-stationnement, s’ajoutant aux poteaux et autres, qui réduisent drastiquement le passage des piétons, mais surtout de tous ceux qui ne peuvent pas descendre sans danger supplémentaire sur la chaussée, les personnes en fauteuil et les habitants poussant bébé.

         Peut-être qu’un trottoir plus large sur un seul côté réglerait souvent  le problème. Le genre de sujet justement à discuter.

         La municipalité est capable de s’occuper des trottoirs de l’avenue Gabriel Péri qui, entre nous, n’en avaient pas trop besoin, alors pourquoi n’a-t-elle pas la même attention pour les autres voies de la Ville ? En attendant, que les édiles ne s’étonnent pas que l’on ait besoin de marcher sur la chaussée plane, et qu’on le fasse, et bien sûr qu’on les critique. DM