samedi 6 janvier 2024

Argenteuil, défense de la culture ! Alors que faire ? (4)

L’action militante culturelle commence à l’aurore de chaque matin

 

Bourse numismatique à Argenteuil

Lorsque l’on a affaire à une municipalité peu intéressée, clanique et sectaire, que faire pour celles et ceux qui pensent que la culture et l’éducation populaire sont des éléments essentiels de la vie sociale, et pour nous de l’action politique ?

         Certes, l’élémentaire est de protester en organisant le plus largement possible cette protestation.

         Cela signifie au moins informer la plus grande part de la population. Dans une ville de 110 000 c’est certes une gageure.

         Tout en sachant que la réaction de la population, essentiellement relevant du monde du travail à Argenteuil, est en rapport avec sa conscience et son moral qui sont affaire de conjoncture. Aujourd’hui, sur ce plan, le ciel est plutôt gris. Mais cela pourrait vite changer. Alors, la morgue des édiles laisserait rapidement la place à la crainte. C’est pour cela que de notre côté, militer pour aider au redéveloppement de cette conscience et de ce moral est notre priorité.

         Car sinon, attendre que les municipalités qui ont failli laissent la place en 2026 à une suivante plus favorable à l’action culturelle dans son ensemble ? C’est possible, mais c’est totalement hypothétique, tant sur le plan de l’hypothèse d’un changement, que sur celui de ce que sera la politique des remplaçants. On connaît la valeur de bien des engagements…

         Alors, en attendant, au-delà de la protestation qui ne pourrait être entendu que si elle est massive, que faire ?

         Continuer son activité, sans les moyens municipaux si les méchants en ont privés les associations, en trouver d’autres, en comptant sur l’engagement des membres des associations riches d’idées et d’actions, souvent que l’on ignore si l’on ne les a pas stimulées ! Poursuivre cette activité également, en sollicitant d'autres associations locales pour établir soutiens et synergies.

         En tout cas, ce ne doit jamais être les édiles qui soient les maîtres de l’avenir de l’action culturelle engagée. Dans le nom de l’ADCI, il y a un des termes porteurs de toutes les espérances, celui d’« indépendance ». DM

 

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