La lutte arrêtera la descente aux enfers de la condition ouvrière
Devant l’Intermarché du Centre vendredi dernier
Ces jours derniers, les clients de plusieurs magasins alimentaires de la Ville étaient sollicités par des bénévoles de la collecte de la Banque alimentaire. Nombreux étaient parmi eux à faire un geste en remettant un article ou plusieurs.
Que ce soit cette association ou les autres organisations caritatives, toutes notent une augmentation importante du nombre d’habitants qui les sollicitent. C’est un signe incontestable de la montée de la pauvreté. Un autre que l’on peut constater de visu est celui de la chute drastique de l’affluence dans les marchés de la Ville, même les plus populaires, dès que les deux semaines d’après paie sont passées. Après le 10-15 du mois, ce sont les familles aux plus bas salaires qui doivent dorénavant contraindre leurs achats.
L’écart entre les plus pauvres et les riches ne cesse de grandir. L’augmentation de plus de 50 % des salaires des PDG du CAC 40 et les profits de ces grandes entreprises indique qu’il y a de l’argent, et que le seul problème est bien là.
La lutte pour l’augmentation substantielle des salaires, des pensions et des allocations est plus que jamais à l’ordre du jour. C’est la seule voie pour stopper la descente aux enfers de la situation du monde du travail. DM
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