Pas de jérémiade, de la réflexion, du combat !
Le 5 octobre devant la sous-préfecture
Cette inauguration fait couler beaucoup d’encre sur les réseaux dits « sociaux » et sur le fait que cette inauguration n’a pas suscité beaucoup de réactions. De nombreux commentaires sont sur l’air « mais où est la gauche ? ».
Cette gauche-là a été détruire depuis des décennies dans la conscience de la majeure partie du monde du travail par la politique de ses représentants au service de ses exploiteurs. Il n’y a pas à s’étonner de la faiblesse actuelle des circuits d’information et de réflexion dans les quartiers, et des réactions militantes.
Mais il y a des militants qui continuent à lutter et à reconstruire, et pas seulement à Lutte ouvrière.
Pour revenir à l’école de la désespérance banlieue, l’objet de l’activité de ces militants est de défendre l’École pour tous, ses moyens, sa qualité. Aujourd’hui c’est avant tout la politique gouvernementale qui l’attaque et la malmène et qui promeut de fait auprès des « nôtres » de notre classe des écoles marginales qui ne feront aucun miracle.
Défendons cette École de tous. Lors de la dernière journée de grève du 5 octobre, nous étions seulement une vingtaine pour la défendre devant la sous-préfecture. Ce sont pourtant ces participants qui avaient raison. Pas question de pleurnicher, réfléchissons, discutons, et reprenons le combat, pour l’École publique comme pour le reste ! DM
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