lundi 30 août 2021

Argenteuil, les exploités, et en premier lieu les révoltés doivent avoir les idées claires

Hier matin, reprise de la présence à l’entrée du marché Héloïse. Content bien sûr de revoir les très proches. J’ai eu une discussion intéressante avec un garagiste et une institutrice à la retraite, qui ont, pour le moins beaucoup de respect pour l’activité politique que nous menons. Cela n’empêche pas, et c’est normal, les désaccords.

 

Accords et désaccords

L’augmentation à répétition du prix du gaz révolte, c’est le moins que l’on puisse dire. Mais pourquoi la population ne se soulève-t-elle pas ?

         Mais pourquoi ne se soulèverait-elle pas dans les temps qui viennent ! Les réactions de masse sont imprévisibles. On peut les souhaiter, mais elles arrivent souvent lorsque l’on s’y attend le moins. La question n’est pas seulement d’en populariser la nécessité, mais de se tenir prêt, quand elles surviennent, pour y défendre la politique nécessaire pour inverser le rapport des forces entra la bourgeoisie et le monde du travail.

         Sur une autre question, le désaccord était patent. Ce sont des gens de « gauche », pour résumer, mais sur la question des réfugiés afghans, le moins que l’on puisse dire, à l’étape actuelle, c’est le rejet. « On va leur donner des logements », « les aider, eux »…

         Comme si les moyens actuels de la société ne pouvaient pas répondre aujourd’hui à la question du logement, à celle de l’exigence d’un revenu décent pour tous, ou encore de la liberté totale de circulation pour tous. Au-delà de l’empathie humaine pour tous ceux qui sont confrontés à la peur et à l’horreur, qui devrait être une évidence, et qui devrait être la réaction première au sein de la classe des exploités, la conscience des possibilités de l’humanité devrait y conduire.

         Bien évidemment, pour cela, il faut renverser le capitalisme et s’opposer à ses serviteurs pour qui diviser les exploités est toujours une exigence et un objectif. DM

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