Être aux côtés des travailleurs-livreurs
Les applications des Deliveroo et autres Uber Eats, dont les commandes ont explosé, montrent un cycliste miniature qui se déplace sur la carte. Mais environ 80 % des livraisons à Paris et banlieue proche sont effectuées en scooter. Les coursiers y sont de plus en plus obligés, malgré la dépense supplémentaire et les risques souvent accrus. Car il leur faut être assez rapides pour gagner leur vie malgré la baisse des tarifs et l'élargissement des zones de livraisons qu'imposent les plateformes.
Et quand certains habitants se plaignent du bruit ou de la pollution et que des maires, comme celle de Nantes, prennent des arrêtés anti-scooters, ce n’est ni Deliveroo ni Uber Eats qui sont verbalisés, mais uniquement les travailleurs que sont les livreurs.
Comme si ne pouvaient pas doter le territoire communal d’espaces et d’aménagement dédiés à ce e-commerce qu’elles feraient facturer à Deliveroo et autres Uber eats. Voilà une idée pour le maire d’Argenteuil et son très frétillant adjoint au commerce.
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