Une suite continue d’empilement de dispositions sécuritaires
Le Conseil des ministres a examiné hier une loi (la 28e en trente ans) qui élargit l'arsenal de surveillance mis officiellement à la disposition des services de renseignement.
La collecte de données de connexion de suspects dans le cadre d'affaires de terrorisme, autorisée depuis 2015, sera pérennisée, et l'analyse des connexions téléphoniques et internet de toute la population sera autorisée. Les opérateurs et fournisseurs d'accès devront garder et livrer ces informations, au mépris de la législation européenne.
Comme ses prédécesseurs, ce gouvernement continue à empiler les dispositions autoritaires sous prétexte de sécurité. Quand ce n'est pas la crise sanitaire, le terrorisme a bon dos.
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