dimanche 18 avril 2021

Confinement, garde des enfants, le « débouillez-vous » gouvernemental et la carte blanche donnée au patronat

Épidémie du patronatvirus

 

Le gouvernement a décidé le confinement et fermé les écoles. Pour les parents, c’est souvent la galère pour trouver les moyens de garder les enfants. À Argenteuil, les pressions ont été fortes pour que le personnel des  Écoles vienne travailler et pose des congés qu’il ne voulait pas prendre à ce moment-là.

         C’est d’autant plus difficile de trouver une solution de garde que les conditions légales ont été cette fois plus restrictives pour que les travailleurs puissent le faire…

         Souvent, il y a les grands-parents, et c’est heureux. Mais avec le risque collatéral d’aider à la contamination venant d’un côté comme de l’autre, celui de ceux qui gardent comme celui de ceux qui sont gardés…

 

Un témoignage parmi des milliers d’autres

Vivre avec le confinement : À l’hôpital

14 Avril 2021

Être membre du personnel soignant ne protège pas contre l’arbitraire. Ainsi, à l’hôpital des Quinze-Vingts, à ­Paris, l’autorisation spéciale d’absence pour garde d’enfant n’est délivrée qu’aux titulaires, à condition de ne pouvoir être en télétravail et d’avoir déjà posé cinq jours de congés annuels. Quant aux contractuels, il leur faut postuler pour un arrêt de travail dérogatoire sur le site de l’Assurance maladie et le soumettre à l’appréciation et aux pressions de la hiérarchie. Ainsi un agent hospitalier avec plusieurs enfants à charge et dans l’impossibilité de les amener dans la petite structure d’accueil de l’hôpital, s’est vu imposer et voler deux semaines de congés.

Les exemples peuvent être multipliés dans le privé comme dans le public. Seule une bonne dose de mobilisation collective avec tous les rappels nécessaires pourra contenir ces ravages actuels du patronavirus. (Lutte ouvrière n°2750)

 

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