La force collective de la « rue »
potentiellement plus forte que tout
Loukachenko, le dictateur
biélorusse en place depuis plus de 25 ans, avait cru qu'écarter ses rivaux
électoraux et truquer les élections serait suffisant pour se maintenir au
pouvoir.
Mais il
s'est retrouvé face à un adversaire bien plus puissant : la mobilisation
d'une partie croissante de la population malgré les milliers d'arrestations et
les brutalités policières qui ont fait au moins deux morts jusqu'à présent. Les
manifestations n'ont pas cessé depuis plusieurs jours, des grèves ont lieu.
C'est
cette force de la « rue » qui commence, peut-être, à fissurer le
régime de Loukachenko comme le laisse penser les excuses publiques qu'a dû
faire le ministre de l'Intérieur aux manifestants blessés par la police et qui
a dû aussi faire libérer un millier de personnes.
Il est à
espérer que les premières grèves ouvrières annoncent un début d'organisation
des travailleurs.
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