Un drame insoluble sans pouvoir au service
total de la population
Depuis hier vendredi 10 juillet,
la levée de l'état d'urgence sanitaire marque la fin de la trêve hivernale pour
les expulsions locatives, trêve prolongée en raison de la crise du Covid. Selon
le ministre du Logement, il n'y aura pas d'expulsion sans relogement. Mais que
vaut une parole de ministre ? Et cela fait des années et des années que
les promesses de relogement restent lettre morte. Car ce ne sont pas quelques
milliers de places en hôtel ou en structures d'urgence qui résolvent
durablement le problème.
Les
difficultés pour se loger ne peuvent que s'aggraver avec les pertes de salaire
dues au chômage partiel, sans parler de l'explosion du chômage et de la
précarité. Un moratoire des loyers, la réquisition de tous les logements vides
et leur réhabilitation immédiate, en attendant la construction à prix coûtant
de tous les logements qui manquent, voilà ce que serait la politique d'un
gouvernement au service de la population.
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