"La jeunesse est la flamme de la révolution
prolétarienne."
K. Liebknecht
C’est une marche très digne
partie de la cité Champagne qui a descendu hier après-midi les Coteaux pour se
diriger vers le Val d’Argenteuil, après s’être recueillie rue du Trouillet, à
l’endroit où le jeune Sabri s’est tué dans un accident de moto dans la nuit de
samedi à dimanche.
Les
banderoles et de nombreuses personnes dans le cortège portaient un tee-shirt
noir avec l’inscription « Lumière(s) pour Sabri ».
Réclamer
que toute la lumière soit faite sur les circonstances exactes de l’accident est
une juste et élémentaire exigence, pour connaître les enchaînements et les
responsabilités de chacun s’il y a lieu, d’autant plus lorsqu’il est admis
qu’une voiture de la BAC était à proximité.
Le
cortège d’un millier de personnes était surtout composé de jeunes, et surtout
de jeunes des quartiers populaires.
Il
faudrait que cette jeunesse se mobilise bien au-delà de ces drames, et pas seulement
pour réclamer la vérité et que justice soit faite.
Il
faudrait qu’elle comprenne au-delà de l’inégalité sociale, et particulièrement
au-delà de l’inégalité sociale devant la police et la justice, que ces dernières sont
surtout au service d’une classe sociale, la bourgeoisie, pour la défense d’un
système sans avenir humain, le capitalisme.
Il
faudrait qu’elle comprenne qu’elle peut jouer au sein du monde du travail, un
rôle déterminant pour changer le monde. Il faudrait qu’elle découvre les idées qui
permettent de le comprendre, la seule voie à même de la conduire à agir pour l’avenir
de tous.
Elle
peut y parvenir. C’est notre rôle de l’y aider. Ça serait la fonction, à Argenteuil comme ailleurs, de
militants communistes révolutionnaires implantés dans les quartiers, et mêlant
jeunes et plus vieux. DM
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