Le contrôle des travailleurs, une
nécessité vitale !
Comme l’a confirmé Philippe
avant-hier, le déconfinement est censé commencer dans douze jours, le 11 mai,
avec la réouverture des écoles. Pourtant, le gouvernement est toujours
incapable de fournir toute la population en masques, et aujourd’hui comme
depuis des semaines, il est toujours incapable de dépister massivement et plus
incapable encore d’isoler les porteurs du virus.
L’État
et la bourgeoisie vont de fiasco en fiasco, d’incurie en incurie. Si, en quatre
mois, l’État et les industriels du pays n’ont toujours pas déployé les moyens
humains et techniques pour fabriquer le matériel de protection nécessaire,
c’est qu’ils ne l’ont pas voulu.
Mais
la grande bourgeoisie n’en a que faire. Il n’y a qu’à voir comment les
banquiers et les assureurs se font prier pour aider les salariés, chômeurs et
petits artisans à passer le cap, alors même qu’ils ont, eux, la garantie de
l’État qu’ils n’y perdront rien !
En
pleine pandémie, la seule chose qui inquiète les capitalistes, ce sont leurs
profits, leurs parts de marché, leurs cours boursiers. Et même si rien n’est
prêt pour le déconfinement, ils battent tous le rappel au travail.
Il
n’est pas question de faire confiance aux mercenaires de la bourgeoisie pour
protéger notre santé et notre vie. C’est à nous de surveiller et vérifier la
réalité des mesures prises. Il faut contrôler leur efficacité et imposer tout
ce qui sera nécessaire.
Aucune
commission d’hygiène et de sécurité ne remplacera l’action des salariés
eux-mêmes, et à l’Éducation nationale, des personnels eux-mêmes en liaison avec
les parents. Tous connaissent mieux que quiconque la réalité, ils sont les
mieux placés pour mesurer les conditions de sécurité.
L’irresponsabilité
et la faillite de la bourgeoisie et de son organisation sociale nous sautent
aux yeux. Alors, il faut que cette nouvelle crise renforce la conscience
d’avoir à renverser la classe capitaliste et son système.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire