Désolé plus un sous pour l’hôpital. Une
rencontre bien révélatrice
A l’hôpital de la Timone de Marseille, les
surblouses vertes sont tellement fines qu'elles volent gracieusement et
tellement étroites que pour les plus costauds d'entre nous, cela n'est plus
qu'un tablier. Comme tout cela craque au moindre geste, il faut des doigts de
fée pour les nouer.
Mais
le jeudi 23, le personnel soignant a pu comparer la pauvreté de leur protection
avec celle d’un autre corps de « métier ». Devant l'hôpital, il y
avait plus d'une dizaine de "rambos" en tenue de combat impeccable,
avec toute la panoplie, certains cagoulés élégamment, avec rangers, gilets
pare-balles, armés jusqu’aux dents, bref du très beau matériel dont le prix
vaut certainement cent mille fois le prix de nos masques et nos surblouses
rachitiques. Tout cela vraisemblablement, pour accompagner un détenu.
Une
imparable démonstration de comment l'État affiche ses priorités : du beau
matériel et de l'argent pour l’armée et la police, la charité pour
l'hôpital !
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