mercredi 22 avril 2020

Avec le confinement, pour le commerce et l’artisanat, une situation financière très difficile


Bien plus de raison d’être directement soutenus par l’État que les trusts

Des commerçants et des artisans, ceux en particulier qui ont des salariés, sont obligés de demander très vite des emprunts à leurs banques pour faire face à la situation. Les sommes empruntées peuvent être importantes, d’autant plus s’ils veulent se garantir de pas mettre la clé sous la porte dans les mois qui viennent et qu’ils ne savent pas combien de temps le confinement va encore durer pour eux.
         Pour les banques et les grandes entreprises, l’État ouvre largement sa bourse. Fnac-Darty se vantait ces jours derniers d’avoir obtenu 500 millions d’euros auprès des banques mais garantis par l'État, pour faire face à son besoin de liquidités.
         Si l’on ne se fait pas de soucis pour les banques et les grandes entreprises dont les emprunts risquent de finir en cadeaux de la part de l'État, comment les artisans et les artisans pourront-ils eux rembourser, car les banques, elles, ne le feront pas de cadeau ? Il y a de quoi être inquiet. Et pourquoi l’État ne leur prête-t-il pas directement ?
         Sous le capitalisme, il y a entreprise et entreprise. Pour les grosses, pas de problème. Pour les toutes petites qui n’ont d’entreprise privée souvent que le nom, c’est une toute autre histoire. Mais de ce côté-là, ils peuvent avoir un allié, le reste du monde du travail, pour ne pas être victimes de la crise du capitalisme.

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