Pour l’Éditorial, le lire ci-dessus
Faites
circuler ce bulletin qui paraît encore seulement sur le net. Envoyez-le à tous
ceux de vos amis à qui cela fera plaisir.
Se
préparer à la lutte contre le Capital et ses serviteurs
On nous rabâche à qui mieux mieux
qu’il faut préparer le déconfinement.
Gouvernement et consorts n’ont
vraiment pas assuré dans cette affaire. Maintenant, la suite est principalement
également la leur.
La nôtre, c’est de nous préparer
à lutter contre le virus du Capital qui pour la sauvegarde de ses profits
prépare sa coupe à boire jusqu’à la lie.
Sauf
que c’est uniquement nous la Première ligne
Pour leur projet de reprise de
l’École le 11 mai, la cacophonie du gouvernement se retrouve au niveau des
préfets, puis au niveau des maires qui certes sont bien embêtés et qui doivent
assumer l’embrouille.
Mais tous, ils sont à l’Arrière.
En première ligne, il n’y aura que nous.
Notre santé d’abord. Crosse en
l’air si nécessaire !
En
avant… si nécessaire pour le droit de retrait
Si des conditions de danger
existent, la loi prévoit (encore) un droit de retrait.
Comme une loi qui nous est
favorable ne s’use que si l’on ne s’en sert pas, quand le danger est là, à nous
de l’utiliser, et collectivement c’est toujours le mieux.
Le
matériel de protection, un point c’est tout
Des services qui s’étoffent de
jour en jour, mais toujours un gros manque de matériels de protection.
Tant que les conditions ne sont
pas remplies… Voir ci-dessus.
1
+ 1 à la rigueur
Il faut deux masques pour 6 ou 8
heures de travail, puisqu’un masque doit être changé toutes les quatre heures.
Dans le meilleur des cas, sauf
pour ceux d’entre nous qui sont face au public, il n’y en a qu’un de distribué.
Dans le meilleur des cas.
Voilà que la municipalité confond
le 1 et le 2.
Si elle retourne à l’école après
le 11, il va y avoir du boulot pour elle.
Mais
fait-il la différence ?
La politique de la municipalité a
été pour l’essentiel : le matériel nécessaire, seulement pour ceux d’entre
nous devant recevoir le public.
La consigne a été passée au
coronavirus qu’il ne devait s’attaquer uniquement à ces derniers ?
Et
les actes de leur part ?
Pour stimuler notre engagement,
la chanson est récurrente : « il nous faut assurer le service
public ».
Comme si nous ne le savions pas
et ne la pratiquions pas !
Et municipalité et collectivité,
ils font quoi pour l’assurer à longueur d’années ? Qu’elles donnent les
vrais moyens pour le réaliser !
Besoin
d’argent urgent
On a tous besoin d’argent, prime
ou augmentation de salaire, le même besoin pour tous.
Augmentations des prix de
l’alimentaire, chômage partiel de proches, autres revenus à la baisse…
Chacun à notre niveau, on subit
la situation. Le gouvernement sort les milliards pour le grand patronat. Qu’il
en sorte, pour une prime et pour une augmentation substantielle, pour
tous !
Malveillance
sans masque
On aurait cru que la situation
actuelle aurait fait baisser d’un ton la malveillance de certains, oui
seulement certains, membres de la hiérarchie.
La municipalité ne peut vraiment
pas confiner ceux-là au 3ème avec interdiction d’en sortir, sauf
pour une heure de promenade ?
Le
coronavirus, lui, a mesuré que cela lui convenait
Les bureaux exigus ne se sont pas
agrandis avec l’épidémie.
5 m2 pour deux cela ne le faisait
déjà pas habituellement. Cela le fait encore moins dans les conditions
actuelles.
Si les conditions de protection
ne sont pas réalisées, le travail est impossible dans ces conditions.
Et
pas à la va-vite cette désinfection
Avant le 11 mai, la municipalité
compte s’y prendre comment pour l’immense entreprise de désinfection de tous
les sites de la ville ?
Elle ne compte tout de même pas
faire appel à Trump, le grand spécialiste du désinfectant pour lutter contre le
virus ?
Oui,
ceux-là n’ont pas l’habitude de mots gentils
On ne peut pas dire que les
remerciements aient été largement au rendez-vous de la part de toute la
hiérarchie pour nombre d’entre nous dont la continuité du service public et du
fonctionnement communal nécessitait la présence physique ces dernières
semaines.
À moins qu’elle ait gardé pour
elle ceux qu’elle recevait de la municipalité !
Maladies
professionnelles clandestines
Le gouvernement a annoncé que les
soignants frappés par le coronavirus seraient reconnus en maladie
professionnelle. Mais rien pour les autres.
Ainsi, caissières, livreurs,
chauffeurs de bus, vigiles et même policiers, etc., devraient faire des
démarches pour tenter d’obtenir le statut de victime de maladie
professionnelle. Et avec bien peu de chances de réussir, comme dans d’autres
cas de maladies, réelles mais non reconnues comme professionnelles.
Le virus est dangereux.
L’exploitation patronale et ses conséquences plus encore.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire