Après la Russie, la Révolution eut l’occasion de s’étendre…
La prise du pouvoir des
travailleurs russes à l’automne 1917 entraîna un immense espoir parmi les
travailleurs du monde. Une nouvelle génération militante se leva, en
particulier au sein des peuples d’Europe qui avaient payé cher les ravages de
la Guerre.
Ce
fut le début de nouvelles mobilisations exceptionnelles, les masses ouvrières
remettant en cause la domination capitaliste qui avait conduit au carnage. Ce
fut le cas en Italie en particulier en 1919-1920 avec les occupations d’usine.
Pendant
plusieurs années, l’Europe connut une véritable vague révolutionnaire qui
allait même conduire à un pouvoir ouvrier qui ne dura que quelques mois en
Hongrie.
L’Allemagne
fut le cœur de cet espoir de révolution. Pendant des années, elle connut une
suite de bouleversements révolutionnaire.
Mais
nulle part, il n’y eut de parti révolutionnaire aguerri ayant l’expérience et
la trempe du parti bolchévique et de ses dirigeants, Lénine et Trotski.
En
Allemagne, ce fut la social-démocratie qui aida alors que la révolution
grondait à restaurer l’État de la bourgeoisie et à réprimer le mouvement
ouvrier. C’est elle qui pris l’initiative d’assassiner la dirigeante
révolutionnaire Rosa Luxembourg, à Berlin en janvier 1919. (Nous reviendrons sur la faillite de la IIème
Internationale demain).
La
révolution victorieuse en Allemagne eut été un profond grand pas vers le
socialisme. La puissance industrielle de l’Allemagne ajoutée aux énormes
ressources du sous-sol russe et de sa production agricole aurait fait de leur
union, immédiatement un ensemble qui pouvait permettre à la société d’effectuer
un pas de géant en avant.
A
partir de 1922, la vague révolutionnaire née de la Première guerre mondiale
reflua, laissant seule la Russie soviétique. Cela eut des conséquences
désastreuses qui allaient peser jusqu’à aujourd’hui sur le mouvement ouvrier.
DM
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