La responsabilité des puissances
impérialistes et des entreprises qu’elles protègent
Après la plainte qui vise le rôle
de la BNP Paribas dans le génocide rwandais de 1994, une autre vient d’être
déposée contre la banque pour « complicité de crimes contre l'humanité,
de génocide et d'actes de tortures » commis au Soudan entre 2002 et
2008. Cette banque, qui bénéficie comme d’autres de l’appui du gouvernement
français et de ses réseaux, aurait apporté son soutien financier au dictateur
Omar el-Béchir alors au pouvoir. Elle avait déjà dû s’acquitter d’une amende de
près de 9 milliards aux Etats-Unis. Oh, pas pour complicité de crimes, mais
pour n’avoir pas respecté l’embargo décrété par le gouvernement américain
contre le Soudan et l’Iran.
Quelle
que soit l’issue de cet éventuel procès, il manquera des accusés sur le
banc : les puissances impérialistes et toutes les entreprises qu’elles
protègent.
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