Depuis le début de l’été, le nombre de services
d’urgence en mouvement à l’échelle du pays a doublé. Il atteint actuellement
près de 220 services concernés. Les actions continuent donc. Ci- dessous, une
manifestation du personnel à Thionville (Moselle) ces jours derniers.
« Urgences en souffrance, services surmenés, hôpital en
danger ! »
Une vue
de la manifestation
Lundi 19 août, à l’appel de la
CGT, un nouveau débrayage a eu lieu à l’hôpital Bel-Air de Thionville, et 120
personnes ont manifesté aux cris de « Urgences en souffrance, services
surmenés, hôpital en danger ! » : il y avait des infirmiers,
des aides-soignants, des personnels du SAMU, du SMUR, des manipulateurs radios,
soutenus par des militants de la CGT et des gilets jaunes.
Le personnel des urgences de
Thionville dénonce les conditions de travail et des temps d’attente des
patients qui peuvent dépasser dix heures, il demande l’embauche d’infirmiers,
d’aides-soignants et de médecins pour assurer une prise en charge correcte des
patients. Les problèmes de l’hôpital dépassent largement le cadre des urgences,
d’autres services comme la gériatrie, la cardiologie et la neurologie manquent
de personnel, les agents subissant surcharge de travail, changements de
plannings, rappels sur les congés…
Cela fait maintenant sept
semaines que les urgences de Thionville sont mobilisées, et le succès de cette
manifestation en plein mois d’août montre que le personnel ne baisse pas la
garde. En l’absence de réponse de la part de la direction et du gouvernement,
le mouvement continue.
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