Il
y a à Argenteuil un supermarché Casino dans le centre commercial de
centre-ville Côté Seine. A son ouverture, il y était prévu 400 emplois, mais ce
nombre n’a jamais été atteint, très loin de là. Ses salariés actuels sont
directement concernés par les méandres de la politique du groupe Casino, qui de
nouvelles méthodes de vente en restructurations du groupe vise uniquement au
maintien des profits des actionnaires.
Casino :
toujours plus… pour les profits
Ouvrir sept jours sur sept, c’est
le rêve de tous les patrons des hypermarchés et autres grandes surfaces, mais
la loi les oblige à fermer le dimanche après-midi.
Alors, pour la contourner, le
Géant Casino de la Roseraie d’Angers a décidé de faire appel, à compter du
dimanche 25 août après-midi, à du personnel d’entreprises extérieures et en
obligeant les clients à n’utiliser que les caisses automatiques.
Pour un hypermarché, c’est une
première en France. Mais Casino a déjà ouvert, à Paris et à Lyon, fin 2018, des
magasins 7 j/7 et 24 h/24, toujours avec des caisses automatiques, en
prétendant répondre ainsi aux « nouvelles habitudes des
consommateurs ».
Mais pour le groupe Casino qui a
été placé fin mai en procédure de sauvegarde par le tribunal de commerce suite
à son incapacité à rembourser les intérêts d’une dette de près de trois
milliards d’euros, c’est aussi et surtout la possibilité de faire plus de
profits. Et, dans le même temps où Casino allonge les plages horaires, il ferme
d’autres hypermarchés jugés pas assez rentables et lance un plan de sauvegarde,
dans un groupe dont les effectifs ont diminué de près de 15 000 salariés en
cinq ans en France, pour n’être plus que 77 000.
Pendant toutes ces années, ce
sont ces salariés, en France et dans le monde, 220 000 au total, qui ont fait
les profits du groupe, de ses créanciers, et la fortune de son principal
actionnaire, Jean-Charles Naouri. C’est à ces profiteurs qu’il faudra présenter
la note.
Cédric DUVAL (Lutte ouvrière n°2664)
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