Cent pas en arrière, c’est la politique du
gouvernement
A Tours,
le 28 mars
200 salariées des crèches de
Tours et d’autres villes du département, ainsi que des parents, se sont
rassemblés devant la préfecture, à l’appel des syndicats et du collectif
« Pas de bébés à la consigne ». À Tours, 16 crèches sur 19 étaient
fermées.
« Les
bébés ne sont pas des packs de lait qu’on empile », ou bien « Ce ne
sont pas des sardines ». Avec leurs pancartes, slogans, chansons, elles
ont dénoncé les projets du gouvernement qui visent à dégrader encore les
conditions de travail des personnels, et les conditions d’accueil des enfants.
Le
gouvernement a en effet annoncé une réforme concernant l’accueil de la petite
enfance. La réduction de la surface d’accueil à 5.5 m² dans les grandes villes
contre 7 m² actuellement est envisagée, ainsi que la « modification »
du taux d’encadrement.
Lors du
rassemblement, des salariées dénonçaient le fait que, dans certaines structures,
l’espace est tellement étroit qu’il est difficile de se glisser entre les lits.
Et ils voudraient en rajouter !
Quant au
taux d’encadrement des enfants, c’est le manque criant de personnel, conduisant
à de nombreux burn-out et arrêts maladie, qui avait déclenché une grève massive
des salariées des crèches de la ville de Tours en juin dernier. Leur mouvement
avait imposé à la municipalité un certain nombre d’embauches.
Les
salariées de la Petite Enfance ne veulent pas voir leurs conditions de travail s’aggraver
encore, elles ont raison de compter sur leur mobilisation.
Partout dans le pays, les travailleuses et
travailleurs des crèches se retrouveront dans ce tableau. La situation à
Argenteuil n’y échappe pas.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire