Des entraves à la mobilité qui perdurent
et qui rapportent
Pour se déplacer vers les autres
îles de la région, ou plus loin, les habitants de l’île de Mayotte doivent
débourser des sommes exorbitantes, ce qui contribue à écraser leur pouvoir
d’achat. Les compagnies aériennes présentes sur place ont fait des Mahorais
leur vache à lait. À commencer par Air Austral (propriété des conseils régional
et départemental de La Réunion, en partenariat avec la Chambre de commerce de
l’île Bourbon) qui est en situation de quasi-monopole.
Régulièrement
une mission d’étude vient constater sur place les entraves à la mobilité
rencontrées par les travailleurs de l’île, dont beaucoup survivent de petits
boulots ou de retraites misérables (souvent moins de 500€).
Les
habitants sont rançonnés par les compagnies et par Total, qui détient le
monopole de la distribution de carburant.
Les aides
financières dites de « continuité territoriale », difficiles à obtenir
et méconnues de beaucoup d’habitants, sont loin d’être suffisantes pour
permettre au plus grand nombre de travailleurs de circuler et de rendre visite
à leurs proches en Europe ou dans l’océan indien.
Quant aux
Comoriens, considérés par les autorités comme des étrangers sur une île de leur
propre archipel, ils subissent une situation d’exception puisque leur titre de
séjour (quand ils parviennent à en obtenir un) ne leur permet pas de quitter
l’île, laquelle ne fait pas partie de l’espace Schengen.
Les
capitalistes rackettent la société, il faut les exproprier !
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