C’est pas parce que l’on a rien à dire qu’il faut se taire
Les journalistes de la Gazette, hebdomadaire du Val d’Oise sont partis à la recherche d’informations sur le projet « Cap Héloïse ». Cela donne l’article suivant qui indique que la municipalité d’Argenteuil est le moins que l’on puisse dire pas à l’aise avec cette affaire.
https://actu.fr/ile-de-france/argenteuil_95018/val-doise-argenteuil-en-est-cap-heloise_20916356.html
En
particulier, le journal évoque de la part de la municipalité l’argumentation
suivante :
« Fiminco a apporté des réponses à l’autorité environnementale. Il reste
des incertitudes sur le recours. On espère qu’il soit levé… Les choses
devraient bouger après le premier trimestre, en mars ou avril. Il y avait des
obstacles, on espère que le promoteur arrivera à les lever. Après, on reprendra
le calendrier : enquête publique, permis de construire, dont il faudra purger
les recours… On sait que c’est un projet compliqué. »
Si
Fiminco a apporté des réponses aux nombreuses remarques de « l’autorité
gouvernementale », les Argenteuillais n’ont pas le droit de les
connaître ? « Les choses
devraient bouger après le premier trimestre, en mars ou avril ». En
mars, on n’est pas « après » le premier trimestre mais à la fin de
celui-ci ! « On espère », « on espère », beaucoup
d’espérance, aucune certitude ! Puis l’enquête publique qui ne va pas se
faire en deux coups de cuillère à pot, « dont il faudra purger les recours » !
Bref,
la municipalité n’a pas grand-chose à dire, même s’il faut bien qu’elle réponde
quelque chose aux journalistes curieux.
Tous
les espoirs sont permis pour que le projet ne se fasse jamais, lui qui était
annoncé, en mars 2016, devant être réalisé en 2019 ! On est en 2019. On ne
voit rien venir, et c’est vraiment tant mieux.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire