Un été à quatre mains
Cela m’est arrivé quelquefois.
Vous rentrez en voiture, l’autoradio ouvert. Tout à coup, un air vous captive.
Vous êtes même prêts à vous arrêter. Ce jour-là, il s’agit d’un morceau
symphonique que vous ne connaissiez pas… Vous apprenez qu’il s’agit de la 9ème
symphonie de Schubert. Il n’a donc pas écrit que « la truite » ?
Vous savez La truite de Schubert. Cette 9ème symphonie, je l’écoute
dorénavant, de temps en temps, la même émotion, et c’est merveilleux…
Dans
le roman, disons la nouvelle « Un été à quatre mains », Gaëlle Josse
évoque Schubert, un très sensible (on imagine… la 9ème !). Le
compositeur fait une belle rencontre, une rencontre certes sans parole… On est,
non loin de Vienne, dans l’Autriche aristocratique de la première moitié du XIXème siècle.
85
pages de bonheur, et j’espère que Gaëlle Josse me pardonnera, mais dans un
style qui me fait penser à Stefan Zweig… Excusez du peu. Même sensibilité, même
économie dans l’expression, même humanité.
Un été à
quatre mains, Gaëlle Josse, Ateliers henry dougier, 8,90 euros
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire