mardi 16 janvier 2018

PSA, presse, pour certains de cette dernière, une vraie solidarité de classe


A chacun la défense de sa classe




Mais quelle mouche a piqué l’éditorialiste Alain Dusart de l’Est républicain dans son édition du 10 janvier ?
Sa cible est Jean-Pierre Mercier Délégué Central CGT de PSA et porte-parole de Lutte ouvrière. Notre camarade, invité par sur les plateaux de plusieurs chaines d’information télévisée, dont l’éditorialiste au passage cartonne ses petits camarades qui ont « les fesses vissées sur leurs chaises tels des rois fainéants », donne son opinion sur les conséquences pour les travailleurs de « la rupture conventionnelle collective » issue des ordonnances Macron.
Dire que c’est scandaleux, que PSA profite de l’aubaine pour continuer à licencier avec plus de facilités a déclenché une rafale de commentaires indignés du journaliste dans son éditorial. Pour celui-ci « la lutte de classe surannée » est à ranger aux étagères poussiéreuses d’un musée, les propriétaires milliardaires sont des capitaines d’industries et notre camarade est un nostalgique qui rabâche « sa vision nord-coréenne de l’industrie ». Rien que ça…
Certes avec un tel éditorialiste d’un quotidien (propriété d’une banque), la famille Peugeot n’a pas besoin de courir les plateaux de télévision, elle a un porte-parole à sa disposition pour défendre ses intérêts.
           La famille Peugeot fait couler du cash à flot dans ses caisses, mène la lutte des classes sur les chaines de production n’en déplaise à Alain Dusart. L’éditorialiste de l’Est républicain s’en satisfait, il ne montre que dans la lutte des classes, c’est le camp de la bourgeoisie qu’il a choisi.


En 1968 comme aujourd'hui, cette presse-là n'est effectivement pas à avaler




Ce Mardi 16 janvier
à 10h10
LCI :  Nathalie Arthaud est invitée dans l'émission La République LCI

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