A chacun la défense de sa classe
Mais quelle mouche a piqué
l’éditorialiste Alain Dusart de l’Est républicain dans son édition du 10
janvier ?
Sa cible
est Jean-Pierre Mercier Délégué Central CGT de PSA et porte-parole de Lutte
ouvrière. Notre camarade, invité par sur les plateaux de plusieurs chaines
d’information télévisée, dont l’éditorialiste au passage cartonne ses petits
camarades qui ont « les fesses vissées sur leurs chaises tels des rois
fainéants », donne son opinion sur les conséquences pour les travailleurs de «
la rupture conventionnelle collective » issue des ordonnances Macron.
Dire que
c’est scandaleux, que PSA profite de l’aubaine pour continuer à licencier avec
plus de facilités a déclenché une rafale de commentaires indignés du
journaliste dans son éditorial. Pour celui-ci « la lutte de classe surannée »
est à ranger aux étagères poussiéreuses d’un musée, les propriétaires
milliardaires sont des capitaines d’industries et notre camarade est un
nostalgique qui rabâche « sa vision nord-coréenne de l’industrie ». Rien que
ça…
Certes
avec un tel éditorialiste d’un quotidien (propriété d’une banque), la famille
Peugeot n’a pas besoin de courir les plateaux de télévision, elle a un
porte-parole à sa disposition pour défendre ses intérêts.
La famille Peugeot fait couler du
cash à flot dans ses caisses, mène la lutte des classes sur les chaines de
production n’en déplaise à Alain Dusart. L’éditorialiste de l’Est républicain
s’en satisfait, il ne montre que dans la lutte des classes, c’est le camp de la
bourgeoisie qu’il a choisi.
En 1968 comme aujourd'hui, cette presse-là n'est effectivement pas à avaler |
Ce Mardi 16 janvier
à 10h10
LCI :
Nathalie Arthaud est invitée dans l'émission La République LCI
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